• Cet article nous vient de CielEclair

    La dépression, qu'est-ce que c'est ?

    "Dépression"… Ce mot devenu aujourd'hui si courant recouvre pourtant une réalité encore mal comprise.

    Contrairement à certaines idées reçues, la dépression ne relève ni d’une fatalité, ni d’une faiblesse de caractère.

    C’est une maladie qui peut toucher tout le monde (quel que soit son âge, son sexe, son niveau social…), qui entraîne une souffrance et une gêne importantes et dont le soin nécessite une prise en charge par un professionnel compétent.

    Maintenant que vous savez ce qu'est la dépression, je vais vous parler des symptômes de cette maladie en plusieurs parties.

    Après tout, c'est important de savoir la reconnaître.

    Pour ce faire, je vais reprendre un site qui parle de la dépression : http://www.info-depression.fr/

     

    I - Forme physique : Se sentir à bout

    Fatigue : Même sans avoir fait d’efforts particuliers, la personne éprouve en permanence une sensation de manque d’énergie. Cette sensation omniprésente vient s’ajouter au découragement et à la douleur physique et morale. Une des caractéristiques de cette fatigue dépressive est que ni le repos, ni le sommeil ne l’atténuent.

    Ralentissement général : La dépression ralentit tous les gestes ; il faut donc plus de temps pour accomplir les tâches habituelles. On n’a pas la force. Les émotions, les pensées et les actions sont comme « engluées » par la maladie. Les mouvements du visage sont diminués, il en ressort une impression d’inexpressivité qui peut laisser croire à de l’indifférence. La parole est lente, traînante. La personne a le sentiment de ne plus être capable de réagir. Certaines fonctions du corps, comme la digestion, sont également ralenties.

     

    II - Vie affective : Être à plat

    Tristesse intense : Dans la dépression, la tristesse est particulièrement douloureuse, incompréhensible et envahissante, souvent accompagnée de pleurs sans motif et d’un sentiment de désespoir.

    Incapacité à éprouver du plaisir : Chez les personnes souffrant de dépression, les petits plaisirs de la vie (écouter de la musique, voir ses amis, lire son journal…) disparaissent. Tout paraît égal, terne, sans intérêt. La vie a perdu tout sens, tout goût, toute couleur.

    Hypersensibilité émotionnelle : Les personnes souffrant de dépression réagissent avec une grande sensibilité aux situations de la vie quotidienne (comme s’il manquait un « espace d’amortissement » entre elles et leur environnement). En même temps, elles peuvent avoir l’impression d’être vides, de ne plus éprouver d’émotions. C’est comme si elles étaient à la fois « anesthésiées » et hypersensibles.

    Impressions d’abandon, d’inutilité, de solitude : Ces impressions cohabitent avec le sentiment de ne pas être aimé des autres, de n’avoir rien à dire qui puisse les intéresser.

    Anxiété : Les troubles anxieux et la dépression renvoient à deux maladies différentes (voir "Anxiété, troubles anxieux et dépression : à bien distinguer"). Néanmoins, l’anxiété est un symptôme fréquent en cas de dépression. Cette peur sans cause évidente s’exprime aussi bien dans le corps (« boule » dans la gorge, gêne pour respirer, douleurs diverses, notamment dans le ventre) que dans la tête (peur « flottante », ruminations, sentiment de catastrophe imminente).

     

    Définitions :

    Anxiété : Émotion proche de la peur, sans cause évidente, présente chez tout être humain. L’anxiété est un symptôme fréquent en cas de dépression, qui se manifeste aussi bien dans le corps (boule dans la gorge, gêne pour respirer…) que dans la tête (rumination, sensation de catastrophe imminente…).

    Tristesse : La tristesse de la dépression n’a rien à voir avec la tristesse « normale » : elle est particulièrement intense, elle n’est pas « directement » reliée à une cause, rien ne l’apaise, elle se mêle d’angoisse et d’un sentiment de « fatalité ».

    Troubles anxieux : Maladie psychique caractérisée par des peurs irrationnelles et gênantes (phobies, obsessions, panique…). À distinguer de la dépression, même si les deux maladies peuvent avoir des symptômes similaires.

     

    Anxiété, troubles anxieux, dépression : à bien distinguer

    L’anxiété est une émotion proche de la peur, qui existe chez tout être humain. Elle correspond à une nécessité permanente de s’adapter aux problèmes de la vie (anxiété dite « adaptative ») et aux interrogations que chaque individu porte sur le monde (anxiété dite « existentielle »). Ces deux formes d’anxiété sont humaines. L’anxiété peut cependant devenir une maladie qui associe différents symptômes (psychologiques, physiques, comportementaux) et entraîne une souffrance et une gêne importantes dans la vie quotidienne.
     
    On parle alors de troubles anxieux. Ce terme regroupe l’ensemble des troubles mentaux dans lesquels existent des peurs irrationnelles et invalidantes (c’est-à-dire sources de gênes). Ces peurs peuvent être :

    • Des phobies : Peurs déclenchées par des objets ou des situations inoffensifs et extérieurs à la personne (par exemple, la phobie de la foule ou de l’ascenseur);

    • Des obsessions : Peurs issues des idées de la personne, dont elle mesure pourtant elle-même le caractère absurde (par exemple, l’obsession des microbes ou de la saleté, du parfait alignement des tableaux sur un mur, de la vérification incessante de la fermeture des robinets…);

    • La panique : Peur extrême, qui « jaillit » brutalement, sans facteur extérieur déclenchant, avec parfois l’impression que la mort est proche;

    • L’anxiété généralisée : Elle correspond à un souci permanent, excessif et invalidant.

     

    La dépression et les troubles anxieux sont deux maladies psychiques différentes, même si elles peuvent avoir des symptômes similaires (comme la difficulté à dormir, à s’alimenter et à réfléchir) et si certains signes d’anxiété peuvent être présents en cas de dépression. Cette distinction est particulièrement importante à faire dans la mesure où les traitements médicamenteux et psychologiques peuvent différer.

     

    III - Fonctionnement intellectuel : Voir tout en noir

    Ralentissement intellectuel : En cas de dépression, il devient difficile de réfléchir, de trouver les mots, de parler avec fluidité. On a l’impression d’avoir la tête vide, que le monde est devenu trop compliqué, qu’on ne saura pas s’y adapter, y faire face. Il faut faire un effort très important pour accomplir des tâches qui, jusqu’alors, s’effectuaient naturellement, sans y penser.

    Diminution de l’attention, de la concentration et de la mémoire : Fixer son attention, ne pas se laisser distraire, retenir ce qu’on vient de lire… Ces tâches deviennent très difficiles à accomplir lorsque l’on souffre de dépression.

    Dévalorisation de soi et culpabilité : La personne qui souffre de dépression ne se sent bonne à rien; elle se pense sans valeur; elle s’accuse d’être responsable des événements pénibles qu’elle vit et des émotions désagréables qu’elle ressent. Cette impression lui paraît tellement définitive qu’il lui est difficile de demander de l’aide et de croire qu’un traitement peut changer quelque chose.

    Pensées négatives : La personne analyse les événements de sa vie et les opinions des autres sous un angle systématiquement négatif. Ce pessimisme permanent retentit sur les proches et peut les décourager.

    Pensées autour de la mort (la sienne, celle de ses proches ou la mort en général) : Liées au sentiment d’inutilité et à la perte de plaisir déjà décrits, ces idées noires sont en fait « fabriquées » par la dépression et disparaissent à la guérison de la maladie. Les idées de suicide méritent dans tous les cas d’être signalées à un professionnel de santé.

     

    IV - Mécanismes du corps : Tout se dérègle

    Dégradation du sommeil : Le sommeil est souvent mauvais, moins profond, très court et peu réparateur. Le petit matin (de 3 à 5 heures du matin) est souvent marqué par un réveil précoce, avec impossibilité de se rendormir et une grande souffrance morale. Dans d’autres cas, le sommeil est en excès ; on parle de « sommeil refuge », comme si celui-ci correspondait à un besoin de « fuir ». Mais ce trop plein de sommeil est insatisfaisant et plutôt abrutissant.

    Altération de l’appétit : L’appétit est le plus souvent diminué (les aliments semblent sans goût, l’assiette paraît trop remplie). La préparation des repas devient une corvée, leurs horaires se font irréguliers, leur composition déséquilibrée. La perte de poids est souvent un signe important pour établir le diagnostic de dépression. À l’inverse, on observe parfois une augmentation de la prise d’aliments (surtout sucrés) pouvant conduire à une prise de poids.

    Problèmes sexuels : La sexualité est une fonction à la fois très biologique et très relationnelle. Ces deux dimensions étant très perturbées dans la dépression, il est logique que la vie sexuelle soit affectée. Le désir sexuel de la personne peut disparaître, son plaisir s’estomper. La réalisation de l’acte sexuel devient alors difficile. En conséquence, le conjoint a parfois l’impression d’être délaissé, ce qui accentue la tension dans la vie de couple.

    Symptômes physiques : La dépression peut s’accompagner de douleurs (maux de tête, souffrances dans les articulations, problèmes digestifs…) et de dérèglements de certains indicateurs ou fonctions du corps (tension artérielle, perturbation ou interruption des règles…).

     

    V - Les symptômes : Conséquences et difficultés de repérage

    Les conséquences de ces symptômes dépressifs sur le fonctionnement quotidien de la personne sont considérables. Toutes les relations sont affectées : au sein du couple et de la famille, avec les amis, dans le milieu professionnel.

    Pourtant, même si les symptômes sont bien présents, la personne qui souffre de dépression a souvent du mal à les repérer. Le principal obstacle à leur repérage réside dans la difficulté à juger par soi-même de son état psychologique. Une autre raison tient au fait de considérer ses symptômes comme normaux, en les attribuant à une difficulté momentanée de la vie. L’évaluation par un professionnel de santé est donc indispensable.

    Si vous vous posez des questions, si vous pensez avoir repéré plusieurs de ces symptômes,chez vous ou chez un de vos proches, la liste de questions (voir partie VII) peut vous aider à faire plus précisément le point avant d’aller consulter un médecin.

     

    VI - Quel est le risque de suicide ?

    La dépression est la première cause de suicide : près de 70 % des personnes qui décèdent par suicide souffraient d’une dépression, le plus souvent non diagnostiquée ou non traitée.

    Les idées de suicide sont fréquentes dans la dépression (elles font d’ailleurs partie des symptômes de la maladie), elles méritent dans tous les cas d’être signalées à un professionnel de santé afin d’en parler et de les désamorcer.

    Il est important de savoir que :

    • les personnes suicidaires ne veulent pas nécessairement mourir mais souhaitent plutôt mettre fin à une souffrance devenue insupportable ;

    • l’immense majorité des personnes en proie à des idées de suicide ne feront pas de tentative ;

    La crise suicidaire est une période critique, marquée par un envahissement des émotions, par de grandes difficultés pour se concentrer et par le sentiment profond d’avoir tout essayé et que rien ne marche pour être soulagé. Le vécu d’impuissance est majeur. Cette crise suit souvent un processus qui comporte plusieurs « stades » ou « paliers » : la personne a d’abord des « flashs » (visions brèves qui donnent l’impression de devenir fou), puis des idées de suicide plus ou moins fréquentes et intenses contre lesquelles elle va lutter mais qui peuvent éventuellement l’envahir ; elle risque alors de passer aux stades de l’intention (prise de décision), de la planification (recherche du moyen, du lieu, des circonstances et du moment) et de la mise en œuvre son suicide.

    Ce processus n’est cependant jamais inéluctable, il peut être arrêté à tout moment. C’est pourquoi, répétons-le, il est primordial d’en parler à un professionnel de santé. Il est possible de se rendre à toute heure du jour ou de la nuit aux urgences de l’hôpital le plus proche ou dans un Centre d’accueil et de crise ou encore d’appeler un centre d’appel spécialisé.

     

    VII - Faire le point avant de consulter un spécialiste

    Vous vous demandez s’il est possible que vous (ou un de vos proches) viviez actuellement un épisode dépressif ?

    Les questions ci-dessous peuvent vous aider à faire le point, pour vous indiquer si cela est probable ou non. Mais elles ne vous apporteront pas de certitude absolue. Seul un professionnel de santé habilité à établir un diagnostic de dépression pourra vous éclairer de façon précise.

    Sur la base de ce diagnostic, vous pourrez le cas échéant définir avec lui ou avec d’autres professionnels de santé le traitement le mieux adapté à votre situation.

     

    Pourrait-il s’agir d’une dépression ?

    Depuis au moins 15 jours, presque chaque jour, presque toute la journée,

    - éprouvez-vous une tristesse inhabituelle, très douloureuse, qui perturbe votre vie quotidienne ?

    - avez-vous perdu votre intérêt pour la plupart des choses, comme les loisirs, le travail ou les activités qui vous plaisent habituellement ? 
     

    ● Si vous vivez depuis au moins 15 jours l’un de ces états ou les deux, poursuivez votre questionnement :

    - vous êtes-vous senti(e) épuisée(e) ou sans énergie ?

    - avez-vous pris ou perdu du poids – de façon inhabituelle et importante – sans le vouloir ?

    - avez-vous eu des problèmes de sommeil (difficultés à rester endormi(e), réveils très tôt le matin ou, au contraire, excès de sommeil, envie permanente de dormir) ?

    - vous êtes-vous senti(e) plus lent(e) que d’habitude (par exemple pour parler ou pour vous déplacer) ou, au contraire, avez-vous été beaucoup plus agité(e) ou nerveux(se) que d’habitude ?

    - avez-vous eu beaucoup plus de mal à vous concentrer ?

    - vous êtes-vous senti(e) sans valeur ou bon(ne) à rien ?

    - avez-vous beaucoup pensé à la mort, que ce soit la vôtre, celle de quelqu’un d’autre ou la mort en général ?

    ● Si vous avez observé chez vous plusieurs de ces symptômes, depuis au moins 15 jours, presque chaque jour, presque toute la journée, ceci constitue un signal d’alerte qui doit vous encourager à en parler avec un médecin.

     

    VIII - Ne confondons pas déprime et dépression

    Le terme « dépression » ne s’emploie pas à la légère. Pour faire l’hypothèse d’une dépression, il faut une association de plusieurs symptômes très spécifiques générant une souffrance importante, inhabituelle et se manifestant :

    • depuis au moins 15 jours

    • presque chaque jour

    • presque toute la journée

    La dépression est un problème sérieux, qui touche chaque année un nombre important de personnes. Cependant, même s’il n’y a pas de « profil type » pour souffrir de dépression, tout le monde n’est pas nécessairement dépressif « un jour ou l’autre ». Si environ 8 % de la population présente sur une période de 12 mois un épisode dépressif, d’intensité variable, cela signifie que 92 % de la population n’en présente pas (80 % de la population ne présentera d’ailleurs aucun épisode dépressif au cours de sa vie).

     

    Face à la dépression, une seule solution : la psychothérapie chez un psychiatre.


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  • Un article de Loupzen

    Le  JOKARI

     Une balle innocente est reliée à un socle posé sur terre, par un long élastique… puis une main vient frapper cette balle pour l’envoyer ‘valdinguer » dans le futur.  

    Non contente d’être renvoyée à ses chères études (formule consacrée pour signifier à quelqu'un qu'il faut relire sa copie ) la balle revient vers lui, pour être frappée à nouveau...si c’est pas du masochisme !

    On a beau avoir une ouverture d'esprit permettant à un chameau de passer dans le chas d'une aiguille, faut oser  bis repetita placent.

    Et vous à la place de cette balle qu'auriez vous fait.. ?.

    Pour ma part je ferais remarquer à ce fou du volant (nom donner à la balle dans le jeu de Badminton ) que contrairement à son passe-temps préféré, il n y a personne pour me renvoyer vers lui.

    Et c'est tant mieux ! les coups, plus tu les évites mieux tu te portes. De plus je lui ferai le coup de l 'élastique qui pète..le gag quand je rentrerai en contact avec la bagnole du furieux d'à coté....pour le fun, je serai capable de ricocher.

    Cette messagère du moment présent nous revient chargée de futur, avec un air narquois : '' eh bien, tu m’as chassée de ton présent avec perte et fracas, je te reviens remplie d’un futur que je ne te divulguerai pas''.Quelle audace et quel fichu caractère. Avez vous remarqué qu'une balle fait ce qu'elle envie de faire c’est à dire manquer son but ou l'atteindre quand çà l’arrange.

    Le coup et donné la balle dans la nature est lâchée...il faut attendre son retour comme le dit la chanson «  j’attendrais le jour et la nuit, j'attendrais toujours ton retour ».

    Des balles, j'en ai connues. Leurs existences n'est pas si tranquille ,Elles m'ont toutes raconté leurs histoires.

    Mal traitées et foulées au pied par des footeux de toutes les couleurs, elles finissent maudites au fond d'une cage alors que le portier chargé de leur sécurité s'est montré incapable de leur barrer l'entrée.

    Élevées au rang d'obscur objet du désir masculin, après avoir été plaquées, mises en touche, après un passage sous les fourches caudines elles finissent écrasées par un Brutus ne manquant pas de faire-play sur fond de « crunch ».

    D'autres, de race blanche et de petite taille, ''so britich » fréquentent le summum

    des gazons anglais se donnant rendez -vous à ''TEE-TIME'' ne boudent pas de faire un petit tour dans les bois en compagnie d’un Tigre (TIGERWOOD...of course ).

    On dit : jeu de main, jeu de vilain ». Ce sont ces mêmes vilains qui ont interrompu un Royal sport ''le jeu de paume'' coupant court à l'avenir de ce jeu …..une révolution en quelques sortes.

    Venue du fond des ages grâce à un faux rebond et exportée aux Amériques par des ''basques bondissants'' la chistéra '' nous ramena une balle de son aux frontons des Pyrénées. ''L'Euskal pilota'' et ses cousines sont semblables au caractère des joueurs : noyau dur enrobé de matériaux exclusivement locaux made in «Euskal Herria » .

     

    Et puis, des cousines lointaines, enfermées dans leurs cartouches qui n'attendent qu'une seule chose, passer à la prospérité d'une façon ou d'une autre.

    Elles sont aux ordres d'un homme, d'un destin, pour défendre une nation ou assouvir les bas instincts d'un tyran.

    L'une d'elles brisera net un rêve au somment d'une barricade, mettra fin à la souffrance d'un amoureux déçu,libérera un peuple de l'emprise d'un tyran ou fera d'un inconnu le martyr que tout un pays vénère.....Quel étrange destin pour une balle.

    Attendre, attendre je préfère surprendre pour me trouver là ou les autres ne m’attendent pas....quitte à être surpris de ne trouver personne et porte close à mon arrivée....il faut savoir ce que l'on veut et

     J’ai compris que les voyages ne garantissaient pas toujours la jeunesse, à en voir la gueule de mes pneus et l' état de mon auto, mais qu’il suffisait d’un mot pour entreprendre un long voyage, alors que l’immobilisme me préparait à une vie de statue de sel.

      Me surprendre…. et être surpris : il y a des jours, des mois, des années interminables où il ne se passe presque rien. Il y a des minutes et des secondes qui contiennent tout un monde. (Jean d’Ormesson )

      L’enseignement et l’instruction me font cruellement défaut pour emprunter à autrui ce que je ne puis comprendre.

      Les uns se gargarisent de citations qu’ils alignent comme les grains d’un chapelets au pied d’un calvaire qu’ils ne pourront surmonter, d’autres glissent sur ce monde comme un surfeur qui attend la vague complice qui le mènera sur la plage parmi les rires et les bravos, ou dans les abysses d’un monde moderne qui ne leur convient pas.

     Cette si belle langue française que vos ancêtres ont eu tant de mal à faire pénétrer dans nos têtes ornées de bonnets d’âne, est entrée à coups de règles grammaticales et à coups de règles sur les doigts, pour que ces dernières soient apprises, récitées à leur tour sur le bout des doigts.

    Pourtant j’ai suivi Jean Anthelme Brillat-Savarin lorsqu’il professait  : Je suis intimement persuadé que la langue française, dont je me sers, est comparativement pauvre. Que faire en cet état ? emprunter ou voler ? .

      ..J’aurais pu alors lui rétorquer : non il faut la transformer !

    Je cherche en vain des raisons d’écarquiller les yeux, de m’esbaudir sur un effet de plume d’écrivain, de piaffer d’impatience comme un jeune marié devant un zip récalcitrant, d’éviter de justesse la camisole que les gens « biens comme çà faut» voudraient me faire porter parce que je trouve un matin beau à couper le souffle, un rock ‘n’ roll sublime et digne d’être interprété par le grand et talentueux Pavarotti, et de m’effondrer conquis après qu’un de mes petits m’ait appelé : « mon papy ».

    Nous n’avons plus de héros, nous n’avons plus de maîtres. Nous avons remplacé la surprise par la fatigue et l’admiration par le ricanement.

    Nous n’osons plus aller à la découverte des autres, l’art de la critique est élevé au rang des arts et métiers d’Avenir. Gravir une échelle propre à nos valeurs en montant sur la tête des autres .Pourquoi ne pas écraser leurs pieds ? C’est plus simple pour arriver à rien….. mais tout seul.

    Cette balle à laquelle

    Chacun est prisonnier de sa famille, de son milieu, de son métier, de son temps. À une autre époque il se disait que le temps ne faisait rien à l’affaire, qu’on soit jeunot ou grand père, entre nous pas de controverses….(Brassens)

    «Le comble du moderne, c’est à la fois de passer pour rebelle, d’avoir le pouvoir et d’être plein aux as. Ah ! Bravo ! Quel chic ! Être résolument moderne est une tentation que j’ai fini par repousser. Pour la bonne raison que le moderne sent déjà le moisi». Jean d’Ormesson

      Je suis viscéralement opposé à cette notion :

      A chaque jour suffit sa peine… pourquoi écrire serait il devenu une punition ?

      Je veux désormais étancher ma soif de liberté en écrivant maintenant ce que je n’ai su et pu dire avant.

     Je ne suis pas un assassin des mots des autres, encore moins un spadassin, dissimulé dans une ombre propice, pour porter un coup fatal sous forme de critiques à un beau texte qui passait par là…

      Cyrano s’en est chargé bien avant moi


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  • Article écrit par Loupzen

     

    " Mon port d'attache c'est toi, ma vie et ma cuisine c'est encore toi "

    Cet Enrico quel bel homme.

    Il nous a ramené du soleil et une recette de Panisse de son Espagne natale. 

    J'ai fait sa connaissance dans les faubourgs de PERPIGNAN, il y traînait sa bonne humeur et sa caravane.

    Perpinyà, terre d’exil ou terre d’accueil ?

    Les tziganes désignent un ensemble de peuples qui ont eu des parcours différents, ainsi si tous semblent venir de l'Inde pour une raison qu'on ignore, certains sont venus par le sud "les égyptiens" comme ils étaient appelés avant et sont sont fixés en Espagne sont devenus sédentaires, on les appelle les gitans. Eux même, les plus anciens se baptisaient « les princes de la petite Égypte ».

    Le terme "gens du voyage" regroupe une multiplicité de populations, qu'elles soient d'origine rom (Manouches, Gitans, Tziganes ou Roms d'Europe de l'est) ou non Rrom (Yéniches). Aujourd'hui, les 300 000 personnes que regroupe cette population sont à ⅓ sédentaires, ⅓ semi-sédentaires, et ⅓ nomades.13 juin 2018 .

    La notion de gens du voyage est une notion administrative créée en droit français pour désigner la communauté des voyageurs ne disposant pas de domicile fixe.

     

    L' Homme qui a le plaisir de vous rédiger cet article fait partie des Gens du Voyage,

    Enrico,avant d'être un authentique Gitan patenté, a des origines Pied Noir. Il a déboulé fissa de l' Espagne, traînant dans sa besace, traditions, saveurs et savoir- faire ancestraux. 

    C'est le chemin parcouru par cette Calentica devenue Panisse ( féminin) pour notre plus grand bien de gourmands-gourmets que nous allons découvrir.

    Le mot provient de l'espagnol calentita (qui signifie « toute chaude »), qui a son origine dans le mot espagnol caliente, qui veut dire « chaud ».

    Pourquoi ces déformations ? ...Essayez donc de parler la bouche pleine de Panisses très chaudes !

    La variante oranaise  calentica intègre le diminutif ico, ica, est plus usuelle à Murcie et en Aragon.

    Cette variante est si intégrée dans l'arabe parlé en Oranie que l'origine du mot y a été oubliée.

    Selon une légende la calentica aurait été inventée dans le fort de Santa Cruz par des militaires espagnols manquant de ressources alimentaires.

    Ils auraient mixer le reste de leur réserve de pois chiches et ce fut l'apparition de la calentica. AH la guerre çà mène à tout....à condition de ne pas la faire !

    C' ’est tout simplement de la farine de pois chiche, de l’eau, un peu d’huile et un peu d’ail, le tout frit ou cuit au four. Parfait pour un en-cas sur le pouce, un apéritif, ou accompagné de salade au cours d’un repas léger.

    Pour faire mieux que moi, il vous faudra, de l'eau, de l'ail, de l'huile d'olive et surprise..... un paquet de farine de pois chiche.

    Pour cela il vous faudra faire  chauffer l’eau dans une casserole. C'est à la portée du premier venu, la preuve, je réussi très bien cette recette.

    Quand elle est chaude, couper le feu, ajouter 1 grosse cuillère d'huile d’olive et  verser la farine de pois chiche petit à petit tout en remuant pour éviter les grumeaux. 

    Ajouter le sel, le poivre et la gousse d’ail pressée. 

    Remettre sur feu doux et manier jusqu’à ce que le mélange épaississe.

    Il vous faut obtenir une consistance crémeuse, mais plutôt ferme.

     Verser la pâte sur une plaque à pâtisserie : le but étant d’obtenir une « pâte » d’un à deux centimètres d’épaisseur.

    La première fois que j'ai vu réaliser cette recette, l'homme avait préparé des boites de conserves vides, trouées pour laisser échapper l'eau, l' humidité en surplus. 

    Les " boites moules " étaient placées à l'abri, recouvertes d'un linge pendant une heure ou deux. Une fois démoulés, ces cylindres étaient découpés en forme de grosses frites puis plongées dans une bassine d'huile bouillante.

    Une fois l’appareil bien compact, découpez de la forme que vous souhaitez : vous pouvez faire des  frites,  des carrés, ou des ronds… " C’est comme vous le voule ".... 

    Pour la cuisson idem : comme vous voulez ! En friture dans un bain d’huile, revenue à la poêle légèrement huilée, ou au four.

    Les panisses sont cuites lorsqu’elles ont une belle couleur dorée.

    Dégustez-les chaudes, seules et bien salées ou agrémentées d’une petite sauce au fromage blanc, ou bien trempées dans une vraie sauce tomate.



    Vous êtes vous aperçu du ton sérieux avec lequel j’ai rédigé cette recette ?

    La cuisine est une chose trop sérieuse pour être confiée à n'importe qui...seul un homme pouvait s'en charger !

    Je plaisante !



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  • Article écrit par Loupzen

    Clavier mon beau clavier,dis moi qui est le plus beau ce soir.....

    Mes nuits sans sommeil et sans Kim WILDE où je ne risque pas de m’ennuyer.

     
    C'est un fait, l'insomnie fait partie des cadeaux que m'a offert la vie.

    La solitude est mon amie par choix et c'est volontairement que nous nous fréquentons.

    Jamais bien éloignée je n'ai qu'un seul geste à faire pour que rapplique cette maîtresse bien tolérée par celle qui partage ma vie depuis plus de quarante ans.

    Cette absence de relations m'a offert l'opportunité de ne plus subir les alvéopyge : personne particulièrement énervante, les fesses-Mathieu et les fâcheux.

    Je m' accommode fort bien de cet état proche de l'ataraxie mais je garde un œil ouvert sur le monde qui m'entoure et sur les drames qui le rendent attrayants à mes yeux.

    Pour ce faire j'ai un PC, un souffre douleur et son N.A.C 

    Je ne m'étendrais pas sur mon PC, pas assez confortable à mon goût, mais porterais toute mes intentions sur l'azerty et ce Nouvel Animal de Compagnie : la souris.

    Ce morceau de résidus de pétrole, de couleur noir qui lorsque vous le maîtrisez redonne des couleurs à la nuit est un clavier en somme.

    C'est sous un tout autre aspect que certaines nuits je le découvre, il est mon souffre-douleur.

    Comment transformer une nescience en un don du ciel :

    Il se transforme en objet précieux lorsqu'il me transporte vers des trésors tant recherchés, en âme damnée pour des rencontres aux parfums malicieux.

    Serait-il le jouet de mon bon vouloir que déjà il s’échappe sous mes doigts vers des fins de non recevoir, j'ai beau le flatter le caresser dans le sens de l'alphabet, il y a des nuits ou rien n'y fait, il reste insensible à mes palpations. Mon sex appeal est inopérant. Devrais-je lui changer sa pile ?

    Il jouit d'une certaine liberté, aucun fil à la patte ne le retient. Ce pur produit du Wireless s’accommode très bien du fait d’être le jouet de mon imagination, répondant à chacune de mes frappes.

    Il accepte d'être le punching-ball de mon impatience et se veut rassurant lors qu’enfin par d’étranges cliquetis il me conduit au but recherché.

    Par mes doigts parcouru, il sait que ma priorité sera de lui demander de n’emmener vers d'autres horizons encore inexplorés.

    Autrefois accompagné de sa souris, il rit à présent de la voir s'impatienter sur le bord de mon bureau comme une compagne délaissée.

    Dépitée son ex-copine n'attend qu'un geste de ma part sur son tapis pour s’éclipser en direction du mot fin de cession.....Allons lui donner raison....pauvre N.A.C...dont acte.

    Ce compagnon, complice de mes évasions à fort à faire pour me faire taire. Il guide mes pas du bout de mes doigts tout au long de mes nuits d'insomnies et parfois se pose en coupable tout désigné à la suite d'une erreur d'orientation.

    Mes intentions étaient pourtant claires ; mais il n'en fait qu'à sa façon, m’entend il dire quand je tempête contre une erreur d’orthographe, quand un doigt plein de confiture glisse entre ses touches en me proposant d'être un « con » au lieu d'un

    « bon ».

    Il est mon souffre douleur, porteur de tous les maux de la création mais aussi mon compagnon de jeux prenant du plaisir à jouer à touche/touche et lorsque je lui demande de transmettre une lettre...

    Tout comme le fit Cyrano, à la fin de l'envoi, je touche.


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  • Fiche d'identité :

    Nom de la divinité : Aphrodite
    Étymologie : Issu du grec ancien ἈφροδίτηAphrodítê.

    Déesse de : L'amour, la beauté et la sexualité.*
    Attributs : Pomme, grenade, colombe.*

    Images de la déesse :

     

    Légendes de sa naissance :

         Les temps changent, avec eux les mythes, voilà pourquoi les Grecs ont plusieurs versions sur la naissance de la déesse. Aphrodite est souvent représentée nue dans un coquillage, naissant des écumes de l'eau. Cela vient d'un des mythes de sa venue au monde :
      Quand Cronos a coupé son père Ouranos en morceaux avec la faux de ce dernier; les parties intimes du ciel (car Ouranos est le ciel) sont tombées dans l'océan fécondant ce dernier. Ainsi naquit notre déesse, la plus belle et la plus ancienne des Olympienne. « Tout autour, une blanche écume sortait du membre divin. De cette écume une fille se forma ».
    Cette version de la naissance de la déesse est la plus connue mais n'est pas la seule qui existe :
      Selon certaines légendes Aphrodite serait la fille de Zeus et de Dioné, bien qu'il ne s'agissent en réalité que d'une adoption. C'est ainsi qu'Homère nous la décrit dans un de ces chants, 
    « C'est auprès d'elle (Dioné) que se réfugie sa fille, Aphrodite, blessée au cours du combat par Diomède. »

          Mais il existe d'autres légendes plutôt confuses qui font naître Aphrodite du sang de Cronos mutilé par Zeus, ou bien des amours de Cronos et d'une mystérieuse Évonymé (fragment d'Epiménide), auquel cas elle apparaît comme la sœur aînée des Moires et des Érinyes. 

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    Le mari de la déesse :

          En terme général la déesse est la femme d'Héphaïstos, ce dernier gagna sa main de la façon suivante :
       Voulant se venger pour avoir été jeter de l'olympe à sa naissance, il offrit à Héra, sa mère, un trône en or. Cette dernière émue par la beauté de l'œuvre ne put s'empêcher de s'assoir dessus. Mais à peine fut-elle assise que la déesse se retrouva coincée par le siège, des chaînes étaient "venues" la ligoter. Héra ne pouvait plus bouger. Tous les dieux essayèrent de la libérer, mais aucun n'y parvient. Même le grand Arès ne put briser les chaînes. Zeus fit appelle à son fils et lui demanda de libérer la déesse. Héphaïstos, qui en chemin avait croisé la belle Aphrodite propose le libéré Héra en échange de la main de la déesse de l'amour. Zeus refuse mais Héra, elle, lui promet le mariage. Il libéra donc sa mère et c'est ainsi qu'il devient l'époux d'Aphrodite.

          Elle aura tout de même une liaison avec le frère de son mari, Arès qui est très connu, Hésiode lui "note" que les deux amants sont époux légitimes. Aphrodite aura aussi de nombreuses aventures avec des mortels et d'autres dieux.

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    Les petites * :

    Fonctions de la déesse :

    • Aphrodite est la déesse de la Fécondité : union et procréation mais aussi des enfants, les fertilité  terrestre lui sont associée.
    • Mais elle est aussi la déesse de l'amour : désir et sentiment, c'est elle qui fait de sorte à ce que la femme de Minos tombe amoureuse du taureau.
    • Elle a une association marine a l'époque ou les grecs la croyaient sortie de la mer, ainsi Aphrodite assurait une bonne navigation.
    • Sa dernière fonction est astral.

    Ses attributs sont :

    • La colombe, qui est un animal représentant la paix et l'amour.
    • La Pomme, c'est elle qui gagne la pomme de la discorde, destinée à la plus belle. (voir Mythes            Pomme de la discorde).
    • Le coquillage : la déesse étant venue de l'eau les grecs lui attributs le coquillages mais cela vient          bien plus tard.
    • La rose, le pavot et d'autre fleurs et fruits comme la grenade.
    • Le cygne.

    Principaux lieu de cultes :

    Aphrodite était vénérée partout mais plus particulièrement à :

    • Troade,
    • Cnide,
    • Chypre,
    • Rhodes,
    • Crète,
    • Cythère,
    • Samos,
    • Naxos,
    • Macédoine,
    • Athènes,
    • Péloponnèse,
    • Sicile,
    • Cyrénaïque.

    D'ailleurs, certaines légendes stipules que quiconque refusait de la vénéré était puni par ses soins. Ainsi, elle rendit Phèdre amoureuse de son beau-fils, Hypolite puisque que ce dernier ne respectait qu'Artémis, déesse de la chasse et de la lune.

    Conte liée à la déesse :


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