• UN ARTICLE DE Loupzen

    A TOUTES CELLES QUE J AI AIMEES'' A VENT''

     Au firmament du Panthéon des faiseurs de sons, la trompette est la reine, qu'elle soit victorieuse, mélodieuse,rieuse ou prétentieuse elle accompagne les grandes étapes de nos vies.

    D’autres instrument se livrant à  « cors perdus » ont eu moins de portée dans la grande histoire des instruments à vent.

    Ces instruments m’ont accompagné tout au long de ma vie, car de faire le« son» a toujours été pour moi une priorité.

    Question de vents, je connais bien la provenance de certains.

    Faire ici état des effets perturbateurs des Phaseolus vulgaris serait déplacé, voir même porter atteinte à la réputation de la bonne ville de CASTELNAUDARY dans l’Aude . … Le souffle d' AUTAN autant en emporte les vents mauvais.

    Il y a des vents contraires. Ceux provenant du golf du Mexique devraient faire rougir les oreilles d’un Mickey ou d’un Donald nommé TRUMP.( dans le sens tromperie ).

    En proie à des cauchemars quand il entend souffler des mariachis, il veut élever un mur de « Lamentables-actions » (jeu de mots !) .

    Mes goûts, en matière de sonnerie se positionnent plus à l’Est, ils sont Slaves… je préfère par nature quand l‘Ut est Russe ce qui m’éloigne des joueurs de pipeau et autres flûtes baveuses. J’aime, de par mes origines, les ‘‘Taraf et les Boukovo '' tziganes.

    Les périodes d’élection ont vu se constituer des chorales et entendu de sacrés couacs.

    Des trompettistes virtuoses ont changé de registre pour nous jouer du pipeau…. il faut, en ces moments là, être éclectique : souffler sur la braise pour nous servir la soupe chaude et nous bourrer le mou au son du pipeau….A table…! la soupe à la grimace est servie, nous allons en manger durant les cinq prochaines années.

    J’ai le souvenir d’une « à vent » qui a bien failli jouer en sourdine. Ce mineur jouant en sous-sol deviendra majeur grâce à une émission de télévision.

    Je vous fais le pari que vous n’avez pas fait le rapprochement entre Jacques le Mineur et Jacques le Majeur .

    Pour les anciens :

    Maurice ANDRE, mineur de fond et extraordinaire joueur d’un instrument à vent, jouait des mélodies en sous-sol lorsque une note échappée s’est élevée au ciel reprise par un Jacques nommé CHANCEL  dans son émission Radioscopie.

    Le perfide Loup que je suis a tout de suite fait le rapprochement entre la radioscopie et la maladie des mineurs la « silicose ».

    Fallait il que le jacques Chancel ait du souffle pour proposer un dépistage en live....prémices de la télé-réalité ?

    Qui a bénéficié de cette chance ? Le trompettiste, le Jacques ou l’auditeur ?

    non c’est l’instrument de notre bonheur…. et je chancelle au fait d’imaginer ce qu’aurait pu devenir ce génie de la soufflante si ce CHANCEL s’était prénommé Annie ! (nom patronymique de la chanteuse SHEILA).

    Vous connaissez ce titre : le Facteur sonne toujours 2 fois. Cela me rappelle ce que disent les cht’is en parlant de leur région : « on pleure toujours 2 fois… :

    1 fois en arrivant et 1 fois en partant ».

    C’est alors un heureux compromis entre :

    - la Trompette guerrière qui sonne l’heure du combat.

    - la Trompette chevaleresque. Ce que le caporal ‘Casse-Pompom de J. BREL nommait :  la trompette en uniforme (voir:https://youtu.be/zuGhKJlDRgw.)

    Sa réputation n’est plus à faire et sa renommée est grande.

    Georges  BRASSENS. (trompettes de la renommée vous êtes bien mal embouchées ) Il citait «  Sonneraient-elles plus fort, ces divines trompettes,
    Si, comm' tout un chacun, j'étais un peu tapette, 
    » .DIEU nous garde de ces révélations et continue à faire souffler ses angelots au plafond des chapelles qu'elle soit Sixtine ou tout autre le sexe des anges n'est pas à portée de nos mains.

    Le doux et délicieux tourment de bien des hommes pourrait fort bien ressembler à : FAMA dépeinte par l’Artiste comme la femme à la robe retroussée, ailée et soufflant dans une double trompette.

    C’est alors synonyme : du bruit qui court . La rumeur issue des trompes de Falope  serait (suivant la rumeur) une sacrée… l’arroseur arrosé en quelques sortes.

    La fonction crée-t-elle l’organe ?

    ..pas si sûr que cela... SATCHMO… vous connaissez ? Dipper mouth ?…toujours pas ?…je vais vous mettre sur la piste :  Hello Doly ...

    Louis ARMSTRONG alias  « bouche de sacoche » Cette particularité anatomique de sa bouche l’a aidé à devenir un des plus grand trompettiste de jazz.

    Quand à cet instrument magique, il a été son sauf-conduit pour sortir des ghettos miséreux de la NOUVELLE ORLÉANS .

     

    La trompette vous mènera à tout…. à condition de vous en servir.

    La preuve en est dans les très sérieux écrits relatant une balade au claire de lune au pays de de Canaan, relaté dans le livre de Josué, où le peuple d'Israël fait sonner ses trompettes sous l'enceinte de Jéricho dont l'accès leur était interdit. Ce son fit tomber les murs de la ville.

    La trompette ne caracole pas en tête des hit-parades des instruments que nos chères têtes blondes aimeraient apprendre… et c’est tant mieux !

    Soyez d’une réelle franchise… au Noël dernier.. qui a eu l’idée à la con d’offrir à votre petit dernier cet instrument de musique qui vous fait palpiter le cœur à chaque fois qu’il s’en sert !

    « Ah dis, vas-y, rejoue-moi-s’en …d’la trompette »

    Manque de peau (j’ai essayé de faire un effet avec cette expression… pour un tambour… oui c’est possible !) ou d'appeau, disais-je, la tromperie de la trompette s’est avérée flagrante, car l’instrument était en bois.

    Qu’avait-t-il bu pour avoir la gueule de bois au point de ne pas s’apercevoir que l’instrument était en bois !

    J’ai une partition en réserve, figurez-vous que les religieux de tous horizons confondus ont tiré à eux cet instrument…

    Je reviendrai vous en jouer un air ou deux….car eux ils ne manquent pas de souffle.


    3 commentaires
  • Article de Loupzen

     

    La Liberté d'entreprendre, la capacité de comprendre et la possibilité de surprendre.



    J’écris pour que les rencontres fortuites qui me mèneront à vous, restent gravées dans votre esprit  ; Elles vous feront découvrir le chemin qui mène à des mondes nouveaux, présents sous vos yeux et que vous ne voyez pas.

    Cependant, bien qu’étant jeune observateur des réseaux tentaculaires de ’’ l’Inter pas toujours très net’’ force est de constater que l’intérêt de la lecture va en s’amenuisant.

    Je note une certaine fainéantise à lire.

    Le poids des mots et le choc des photos ne font plus recette et ont été remplacés par l’affreuse et dégradante vidéo-télé-réalité….tout est pré-mâché, pré-digéré, il ne vous reste plus qu’à avaler….. c’est du binge-drinking sous forme de coït littéraire…..autres temps, autres mœurs, autres lecteurs.

    Je me situe à contre courant des tendances qui voudraient que soit remplacée l’expression écrite par la lecture optique de ce que nous avons à dire …. terrible mal entendu !Nous vivons tous dans un monde de communication, mais à lire les commentaires sur vos blogs, une effarante constatation saute aux yeux 

    « vous ne profitez pas de votre liberté »

    ENTREPRENDRE :

    A quoi çà sert que Ducros se décarcasse si vous n'usez pas de ce cadeau qui est encore gratuit (pourvu que cela dure!).

    Ce blog LA GAZETTE vous ouvre la voie de faire entendre votre voix, The Voice en quelques sortes.

    Que vous faut-il ?

    1 ordinateur...je sais, je sais le d'jeune dit : 1 PC

    1 AFK si vous avez moins de 15 ans...oui Papy c'est un clavier AZERTY.....

    L'envie d'avoir envie.

    L'envie de quoi ?.....mais d'exister, de ne plus subir, de faire entendre les clic-clics de vos doigts sur ce Fucking Keyboard.

    Alors, vous plongez dans la mêlée, les manches retroussées, les mains dans le cambouis....vous osez ….enfin..mais pas avec n'importe quel langage car, avant de parler avec vos mains, soyez assurés que d'autres mains vous écoutent.

    COMPRENDRE :

    Vous adoptez Un noob, un fake ou un flood.(langage utilisé par les Geek). ?

     Parce que le « parler wow », c'est vraiment un langage à part, presque un dialecte.

    Pour preuve, cet extrait :

    « Personnellement, je préfère le spell power au gemmage intell parce que la manapool d'un pala heal est déjà amplement suffisante. »

    Ce à quoi, son interlocuteur lui a répondu :

    « TALC» ( topic à la con » ou « truc à la con 

    « TLDR » too long ; didn't read (« trop long, [je n'ai] pas lu »), . Est aussi souvent utilisé par courtoisie comme titre d'un résumé synoptique minimal fourni par l'auteur d'un post, jugé trop long.

    Étonnement légitime de l 'internaute :
    « LMAO ! » ou si vous préférez : laughing my ass off (« (je) ris à ce que le cul m'en tombe »)
    et de rajouter.....là on sent poindre l'agacement :
    « Le tout combiné au libram qui réduit le coût en mana de Lumière sacrée, la glyphe du sceau de sagesse, et le bonus quatre pièces T7, ça nous permet totalement de nous lâcher et de ne plus faire attention à l'over heal. ».
    Se sentant « disapointed » par cette attitude pour le moins belliqueuse, le couperet tombe la surenchère de l'analyse sémantique ne se fit pas attendre :
    « CTB» ( comme ta bite ) se rencontre souvent après un adjectif décrivant une taille, le plus souvent petite
    NB : nota bene Ici, je traduis pour un lecteur n'ayant pas encore atteint la majorité  lui octroyant la permission de lire les « lapins crétins »et qu'il ne s'imagine pas qu'il faille qu'il '' Note, le Benêt '''
    il s'agit d'une discussion entre deux jeunes gens, la bite étant un instrument masculin de mesure pour savoir celui qui pensera le plus loin .
    Atteignant le paroxysme dans la manière ''cromagnonique'' de s'exprimer, une volée de bois vert s’abattit sur le réseau du Net :
    « GTFO » get the fuck out! - vulgaire - ( dégage).

    « P911 » parents 911 (« je pars quelques instants, mes parents arrivent », aussi utilisé dans les MMORPG), 911 étant le numéro d'appel des urgences aux USA.

    La suite me laissa pantois :

    « AWAY FRON MY KEYBOARD(ne suis plus devant le clavier / suis absent ).

     

    « IDC » I don't care (« ça m'est égal », « je m'en fiche »).
    Je me disais : quel malotru, quel étrange comportement entre ces jeunes qui sont l'avenir de notre pays.
    Au fil de la conversation (si ,si je vous assure c'est une conversation !) j'appris qu'il s'agissait d'un neveu compliant .
    IRL il était GSNALF...ceci explique pourquoi ! A toutes et à tous je vous dis :
    « Prince de LU [hfr] »


    IRL ² = In Real Life (dans la vraie vie) il est .GSNALF = Gars Super Nul Avec Les Filles. C'est un Neuveu compliant = Expression faisant suite à un post de Max Evans sur le topic des images étonnantes. Suite à une image "choquante" (une femme nue et tatouée), il s'était plaint que son neuveu (la faute est d'origine) avait été "choqué" en voyant la photo.

     

     

    = Bonne nuit. Par l'extrapolation suivante : Bonne Nuit => BN => Choco BN => Un autre biscuit au chocolat => Prince de LU. 

     

    Faut-il peaufiner les textes non pas dans le fond mais dans la forme, faut-il les rendre buvables et acceptables pour tous les yeux, s’il faut aseptiser nos écrits le risque de les rendre insipides deviendra «  tendance  »…tous sous le même joug, dans le même moule, formatée et pasteurisé…si cela avait été, nous n’aurions pu nous rencontrer….quel dommage.

     

    A ce sujet, j’ai fait des expériences, j’en conclue que lorsque vous avez quelques chose à dire et que vous manifester l’envie de le faire connaître sur la place publique, il y a beaucoup d’appelés et pas beaucoup d’élus, en quelque sorte un prêche dans le désert… surtout quand on ne vous a rien demandé.

    Alors rassuré ? Pas encore . Persistez et signez par votre présence le plaisir que vous avez eu à vous étonné et à SURPRENDRE les autres .


    votre commentaire
  •  

    Article de Loupzen



    Je suis le complice parfait et pourtant mal traité par tous ceux qui un jour m’ont utilisé.

      Après avoir eu la vedette et connu des instants de gloire

      c’est dans le fond d’une poche ou le recoin d’un tiroir

      que j’attendrai à nouveau que l’on vienne me voir

      Je pourrai ainsi retrouver l’utilité qui fit ma gloire.

     

    Mes ancêtres : tire-balle ou  tire-bourre servaient d’ustensiles à des imbéciles qui préféraient s’entre tuer et tirer des coups. Il faudra attendre des siècles plus tard qu’un anglais ingénieux m’offre l’opportunité de briller en société.

      La main du maître qui saura m’utiliser pour qu’enfin mon utilité soit reconnue, je la bénirai bien volontiers, sachant que grâce à ce tour de main,  je rendrai sa liberté à des saveurs dans une bouteille retenues..

      Les yeux fermés, les paupières closes, je les imagine réunis autour de moi, attendant de mon ultime effort, que ce son si particulier d’un bouchon que l’on retire et qui saute semblable à une détonation d’un starter, donne le top départ à des coureurs du « tour de taille ».

      Pour quelques instants encore je suis la vedette, l’unique objet important du moment avec lequel il faut compter. Tant que je suis indispensable, ma véritable place est sur la table, après, ma renommée dépendra de la dextérité de son utilisateur..  J’en ai connu des fanfarons qui se faisaient passer pour des pros. mais qui me faisaient supporter le manque de savoir ouvrir.

      Je suis pourtant le garant des qualités d’un vin ainsi conservées au fil des années et pour vous les offrir je suis l’objet qu’il vous faudra savoir utiliser, alors que d’une capsule métallique, quels secrets peut-elle bien offrir ?

      Car pour bien m’utiliser encore faudrait-il savoir qui je suis et de quel pays sont mes origines.

      J’ai des cousins dans quasiment tous les pays d’Europe. Dans l’ensemble, et par comparaison à l’Angleterre, l’Allemagne, la France, les États-Unis, les brevets belges de tire bouchon sont rares.

      Quelle tragédie pour mon cousin Belge… ne pas s’en servir pour tirer des bouchons de «LIÈGE»,  jeu de mots….

      « Messieurs les Anglais, tirez les premiers » cri de lèse majesté, le vin serait-il le nectar réservé aux uniques français ?

       Il semble bien que ce soit un Anglais, le Révérend Samuel Henshall, qui ait déposé le 25 mai 1795 le premier brevet d’invention. le premier brevet français date de 1828, et en Allemagne il a été attribué en 1877.

      C’est un problème de stockage et de circulation qui firent de moi l’instrument parfait pour résoudre les problèmes que posaient les bouchons… déjà à l’époque !

      Au XVIIe. siècle à l’ère industrielle, les anglais qui élevaient leurs vins en bouteille dites  » en bulbe d’oignon  » choisirent des flacons de forme cylindrique, pour des questions de stockages. Le col effilé nécessita pour une meilleure étanchéité un bouchon de liège aux cotés parallèles.

      Mon ancêtre découvrit enfin un compagnon idéal. Au fil du temps ils surent s’adapter : lévogyre pour les gauchers et dextrogyres pour les droitiers, « gaucho » ou « argentin » parce qu’ils chevauchent le bouchon, avec étui de poche ou « sommelier » lorsqu’il sert dans un restaurant, puis limonadier lorsqu’il est l’adjoint d’un décapsuleur.

      Une menace pèse sur ma descendance, la capsule fait son apparition,  confirmation que l’homme est en pleine décadence.


    4 commentaires
  • Un article de Loupzen

    Le  JOKARI

     Une balle innocente est reliée à un socle posé sur terre, par un long élastique… puis une main vient frapper cette balle pour l’envoyer ‘valdinguer » dans le futur.  

    Non contente d’être renvoyée à ses chères études (formule consacrée pour signifier à quelqu'un qu'il faut relire sa copie ) la balle revient vers lui, pour être frappée à nouveau...si c’est pas du masochisme !

    On a beau avoir une ouverture d'esprit permettant à un chameau de passer dans le chas d'une aiguille, faut oser  bis repetita placent.

    Et vous à la place de cette balle qu'auriez vous fait.. ?.

    Pour ma part je ferais remarquer à ce fou du volant (nom donner à la balle dans le jeu de Badminton ) que contrairement à son passe-temps préféré, il n y a personne pour me renvoyer vers lui.

    Et c'est tant mieux ! les coups, plus tu les évites mieux tu te portes. De plus je lui ferai le coup de l 'élastique qui pète..le gag quand je rentrerai en contact avec la bagnole du furieux d'à coté....pour le fun, je serai capable de ricocher.

    Cette messagère du moment présent nous revient chargée de futur, avec un air narquois : '' eh bien, tu m’as chassée de ton présent avec perte et fracas, je te reviens remplie d’un futur que je ne te divulguerai pas''.Quelle audace et quel fichu caractère. Avez vous remarqué qu'une balle fait ce qu'elle envie de faire c’est à dire manquer son but ou l'atteindre quand çà l’arrange.

    Le coup et donné la balle dans la nature est lâchée...il faut attendre son retour comme le dit la chanson «  j’attendrais le jour et la nuit, j'attendrais toujours ton retour ».

    Des balles, j'en ai connues. Leurs existences n'est pas si tranquille ,Elles m'ont toutes raconté leurs histoires.

    Mal traitées et foulées au pied par des footeux de toutes les couleurs, elles finissent maudites au fond d'une cage alors que le portier chargé de leur sécurité s'est montré incapable de leur barrer l'entrée.

    Élevées au rang d'obscur objet du désir masculin, après avoir été plaquées, mises en touche, après un passage sous les fourches caudines elles finissent écrasées par un Brutus ne manquant pas de faire-play sur fond de « crunch ».

    D'autres, de race blanche et de petite taille, ''so britich » fréquentent le summum

    des gazons anglais se donnant rendez -vous à ''TEE-TIME'' ne boudent pas de faire un petit tour dans les bois en compagnie d’un Tigre (TIGERWOOD...of course ).

    On dit : jeu de main, jeu de vilain ». Ce sont ces mêmes vilains qui ont interrompu un Royal sport ''le jeu de paume'' coupant court à l'avenir de ce jeu …..une révolution en quelques sortes.

    Venue du fond des ages grâce à un faux rebond et exportée aux Amériques par des ''basques bondissants'' la chistéra '' nous ramena une balle de son aux frontons des Pyrénées. ''L'Euskal pilota'' et ses cousines sont semblables au caractère des joueurs : noyau dur enrobé de matériaux exclusivement locaux made in «Euskal Herria » .

     

    Et puis, des cousines lointaines, enfermées dans leurs cartouches qui n'attendent qu'une seule chose, passer à la prospérité d'une façon ou d'une autre.

    Elles sont aux ordres d'un homme, d'un destin, pour défendre une nation ou assouvir les bas instincts d'un tyran.

    L'une d'elles brisera net un rêve au somment d'une barricade, mettra fin à la souffrance d'un amoureux déçu,libérera un peuple de l'emprise d'un tyran ou fera d'un inconnu le martyr que tout un pays vénère.....Quel étrange destin pour une balle.

    Attendre, attendre je préfère surprendre pour me trouver là ou les autres ne m’attendent pas....quitte à être surpris de ne trouver personne et porte close à mon arrivée....il faut savoir ce que l'on veut et

     J’ai compris que les voyages ne garantissaient pas toujours la jeunesse, à en voir la gueule de mes pneus et l' état de mon auto, mais qu’il suffisait d’un mot pour entreprendre un long voyage, alors que l’immobilisme me préparait à une vie de statue de sel.

      Me surprendre…. et être surpris : il y a des jours, des mois, des années interminables où il ne se passe presque rien. Il y a des minutes et des secondes qui contiennent tout un monde. (Jean d’Ormesson )

      L’enseignement et l’instruction me font cruellement défaut pour emprunter à autrui ce que je ne puis comprendre.

      Les uns se gargarisent de citations qu’ils alignent comme les grains d’un chapelets au pied d’un calvaire qu’ils ne pourront surmonter, d’autres glissent sur ce monde comme un surfeur qui attend la vague complice qui le mènera sur la plage parmi les rires et les bravos, ou dans les abysses d’un monde moderne qui ne leur convient pas.

     Cette si belle langue française que vos ancêtres ont eu tant de mal à faire pénétrer dans nos têtes ornées de bonnets d’âne, est entrée à coups de règles grammaticales et à coups de règles sur les doigts, pour que ces dernières soient apprises, récitées à leur tour sur le bout des doigts.

    Pourtant j’ai suivi Jean Anthelme Brillat-Savarin lorsqu’il professait  : Je suis intimement persuadé que la langue française, dont je me sers, est comparativement pauvre. Que faire en cet état ? emprunter ou voler ? .

      ..J’aurais pu alors lui rétorquer : non il faut la transformer !

    Je cherche en vain des raisons d’écarquiller les yeux, de m’esbaudir sur un effet de plume d’écrivain, de piaffer d’impatience comme un jeune marié devant un zip récalcitrant, d’éviter de justesse la camisole que les gens « biens comme çà faut» voudraient me faire porter parce que je trouve un matin beau à couper le souffle, un rock ‘n’ roll sublime et digne d’être interprété par le grand et talentueux Pavarotti, et de m’effondrer conquis après qu’un de mes petits m’ait appelé : « mon papy ».

    Nous n’avons plus de héros, nous n’avons plus de maîtres. Nous avons remplacé la surprise par la fatigue et l’admiration par le ricanement.

    Nous n’osons plus aller à la découverte des autres, l’art de la critique est élevé au rang des arts et métiers d’Avenir. Gravir une échelle propre à nos valeurs en montant sur la tête des autres .Pourquoi ne pas écraser leurs pieds ? C’est plus simple pour arriver à rien….. mais tout seul.

    Cette balle à laquelle

    Chacun est prisonnier de sa famille, de son milieu, de son métier, de son temps. À une autre époque il se disait que le temps ne faisait rien à l’affaire, qu’on soit jeunot ou grand père, entre nous pas de controverses….(Brassens)

    «Le comble du moderne, c’est à la fois de passer pour rebelle, d’avoir le pouvoir et d’être plein aux as. Ah ! Bravo ! Quel chic ! Être résolument moderne est une tentation que j’ai fini par repousser. Pour la bonne raison que le moderne sent déjà le moisi». Jean d’Ormesson

      Je suis viscéralement opposé à cette notion :

      A chaque jour suffit sa peine… pourquoi écrire serait il devenu une punition ?

      Je veux désormais étancher ma soif de liberté en écrivant maintenant ce que je n’ai su et pu dire avant.

     Je ne suis pas un assassin des mots des autres, encore moins un spadassin, dissimulé dans une ombre propice, pour porter un coup fatal sous forme de critiques à un beau texte qui passait par là…

      Cyrano s’en est chargé bien avant moi


    1 commentaire
  • Article écrit par Loupzen

     

    " Mon port d'attache c'est toi, ma vie et ma cuisine c'est encore toi "

    Cet Enrico quel bel homme.

    Il nous a ramené du soleil et une recette de Panisse de son Espagne natale. 

    J'ai fait sa connaissance dans les faubourgs de PERPIGNAN, il y traînait sa bonne humeur et sa caravane.

    Perpinyà, terre d’exil ou terre d’accueil ?

    Les tziganes désignent un ensemble de peuples qui ont eu des parcours différents, ainsi si tous semblent venir de l'Inde pour une raison qu'on ignore, certains sont venus par le sud "les égyptiens" comme ils étaient appelés avant et sont sont fixés en Espagne sont devenus sédentaires, on les appelle les gitans. Eux même, les plus anciens se baptisaient « les princes de la petite Égypte ».

    Le terme "gens du voyage" regroupe une multiplicité de populations, qu'elles soient d'origine rom (Manouches, Gitans, Tziganes ou Roms d'Europe de l'est) ou non Rrom (Yéniches). Aujourd'hui, les 300 000 personnes que regroupe cette population sont à ⅓ sédentaires, ⅓ semi-sédentaires, et ⅓ nomades.13 juin 2018 .

    La notion de gens du voyage est une notion administrative créée en droit français pour désigner la communauté des voyageurs ne disposant pas de domicile fixe.

     

    L' Homme qui a le plaisir de vous rédiger cet article fait partie des Gens du Voyage,

    Enrico,avant d'être un authentique Gitan patenté, a des origines Pied Noir. Il a déboulé fissa de l' Espagne, traînant dans sa besace, traditions, saveurs et savoir- faire ancestraux. 

    C'est le chemin parcouru par cette Calentica devenue Panisse ( féminin) pour notre plus grand bien de gourmands-gourmets que nous allons découvrir.

    Le mot provient de l'espagnol calentita (qui signifie « toute chaude »), qui a son origine dans le mot espagnol caliente, qui veut dire « chaud ».

    Pourquoi ces déformations ? ...Essayez donc de parler la bouche pleine de Panisses très chaudes !

    La variante oranaise  calentica intègre le diminutif ico, ica, est plus usuelle à Murcie et en Aragon.

    Cette variante est si intégrée dans l'arabe parlé en Oranie que l'origine du mot y a été oubliée.

    Selon une légende la calentica aurait été inventée dans le fort de Santa Cruz par des militaires espagnols manquant de ressources alimentaires.

    Ils auraient mixer le reste de leur réserve de pois chiches et ce fut l'apparition de la calentica. AH la guerre çà mène à tout....à condition de ne pas la faire !

    C' ’est tout simplement de la farine de pois chiche, de l’eau, un peu d’huile et un peu d’ail, le tout frit ou cuit au four. Parfait pour un en-cas sur le pouce, un apéritif, ou accompagné de salade au cours d’un repas léger.

    Pour faire mieux que moi, il vous faudra, de l'eau, de l'ail, de l'huile d'olive et surprise..... un paquet de farine de pois chiche.

    Pour cela il vous faudra faire  chauffer l’eau dans une casserole. C'est à la portée du premier venu, la preuve, je réussi très bien cette recette.

    Quand elle est chaude, couper le feu, ajouter 1 grosse cuillère d'huile d’olive et  verser la farine de pois chiche petit à petit tout en remuant pour éviter les grumeaux. 

    Ajouter le sel, le poivre et la gousse d’ail pressée. 

    Remettre sur feu doux et manier jusqu’à ce que le mélange épaississe.

    Il vous faut obtenir une consistance crémeuse, mais plutôt ferme.

     Verser la pâte sur une plaque à pâtisserie : le but étant d’obtenir une « pâte » d’un à deux centimètres d’épaisseur.

    La première fois que j'ai vu réaliser cette recette, l'homme avait préparé des boites de conserves vides, trouées pour laisser échapper l'eau, l' humidité en surplus. 

    Les " boites moules " étaient placées à l'abri, recouvertes d'un linge pendant une heure ou deux. Une fois démoulés, ces cylindres étaient découpés en forme de grosses frites puis plongées dans une bassine d'huile bouillante.

    Une fois l’appareil bien compact, découpez de la forme que vous souhaitez : vous pouvez faire des  frites,  des carrés, ou des ronds… " C’est comme vous le voule ".... 

    Pour la cuisson idem : comme vous voulez ! En friture dans un bain d’huile, revenue à la poêle légèrement huilée, ou au four.

    Les panisses sont cuites lorsqu’elles ont une belle couleur dorée.

    Dégustez-les chaudes, seules et bien salées ou agrémentées d’une petite sauce au fromage blanc, ou bien trempées dans une vraie sauce tomate.



    Vous êtes vous aperçu du ton sérieux avec lequel j’ai rédigé cette recette ?

    La cuisine est une chose trop sérieuse pour être confiée à n'importe qui...seul un homme pouvait s'en charger !

    Je plaisante !



    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique