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Par Aegea le 24 Septembre 2018 à 08:50
Ceci est un article conçu et rédigé par loupzen.
LA GAZETTE
Au beau milieu du fatras des avis de naissance des blogs sur EKLA, annoncée par un doux friselis, elle est une venue au monde et ne pouvait passer inaperçue.
Son nom est d'origine vénitienne, lui donnant une apparence pimpante, sautillante, légère et pétillante comme « ses parents » et désaltérante comme la citronnade de notre enfance
Élevée par des polygraphes à la tête bien pleine « la GAZETTE » mérite toute notre attention et déclare à qui veut la lire, tenir toutes ses promesses, c'est à dire nous divertir en nous informant.
Ce nouveau né marchera t il sur les pas de ses aînés qui ont fait ce que la presse locale est devenue au 21 éme siècle ?
Mais à quoi ça sert et c'était comment avant......
Le 30 mai 1631, sous le règne de Louis XIII, une poignée de privilégiés découvre « La Gazette ».
Il s'agit du premier journal publié en France. Cet hebdomadaire tire son nom d'une monnaie vénitienne (gazetta) qui équivalait au prix du journal.
Cet écrit périodique contient les nouvelles politiques, littéraires, etc. Aujourd'hui on l’appellerait : Le journal.
Le fondateur de La Gazette, Théophraste Renaudot (45 ans), est un médecin philanthrope qui bénéficie de la protection du cardinal Richelieu.
Théophraste Renaudot a déjà à son actif la création d'un bureau d'assistance aux pauvres à Paris, sur l'île de la Cité. Ce «Bureau et Registre d'adresses» publie les offres d'emploi des particuliers ainsi que des annonces marchandes : C'est le début des agences pour l'emploi et de la publicité.
Le journal compte quatre à douze pages selon les semaines. Il s'agit de communiqués officiels et de nouvelles de l'étranger. Richelieu et le roi Louis XIII lui confient des articles où ils expliquent leur politique étrangère, notamment leur alliance avec les protestants allemands dans la Guerre de Trente Ans. Le tirage de « La Gazette »atteint bientôt... 800 exemplaires.
En 1762, les descendants de Théophraste Renaudot cèdent le journal à Choiseul, ministre de Louis XV. « La Gazette », désormais Journal Officiel du gouvernement, devient « La Gazette de France » et paraît deux fois par semaine.
En 1791, elle retourne entre les mains du gouvernement et devient quotidienne l'année suivante. Après l'exécution de Louis XVI, le 21 janvier 1793, elle prend le titre de « Gazette Nationale de France ».
Les Gazettes se suivent....mais ne se ressemblent pas
La « Pennsylvania Gazette » est le plus célèbre journal des États-Unis de 1723, avant la période de la révolution américaine, jusqu’à 1800.
Benjamin Franklin et Hugh Meredith achetèrent le journal et en raccourcirent le titre. Franklin ne faisait pas qu'imprimer le journal mais il y écrivait également des articles sous divers pseudonymes. Son journal devint bientôt le plus florissant des colonies. Il fut le premier en Amérique à mettre dans ses colonnes un dessin de presse, le fameux, Join, or Die, dont l'auteur n'était autre que Franklin lui-même. Il cessa de paraître en 1800, dix ans après la mort de Franklin.
« La Gazette de Lausanne » était un quotidien suisse de langue française édité à Lausanne. Le premier numéro est publié le 1er février 1798 sous le nom de « Peuple vaudois ». Son fondateur est le révolutionnaire Gabriel-Antoine Miéville.
Le titre de « Gazette de Lausanne » a été adopté en 1803. Le journal a été absorbé par le « Journal de Genève ».
La « Gazette du Canada » est le journal officiel du gouvernement du Canada. Ce journal vous permet de connaître les nouvelles lois et les nouveaux règlements, les règlements projetés, les décisions de tribunaux administratifs et les avis publics.
LA GAZETTE [DE FRANCE] (1631-1792)
http://dictionnaire-journaux.gazettes18e.fr/journal/0492-gazette-de-france.
La petite histoire de nos ancêtres
Existe depuis 12 ans et traite autour de recherches historiques et généalogiques, elle propose des articles de fond et des demandes d'entraide...
« La Gazette Bourbonnaise »
C'est un hebdomadaire dont le siège social se situe à Cusset (03). Le journal est diffusé sur l’ensemble du département de l’Allier. Il se veut très proche de son département et de sa région, et c’est l’une des raisons pour lesquelles les lecteurs y sont si attachés.
« La Gazette Nord-Pas-de-Calais » est un journal hebdomadaire paraissant le vendredi. Le titre aborde les actualités régionales du Nord-Pas-de-Calais à travers des informations juridiques, d'industrie et de service, les renseignements commerciaux du Nord, une rubrique d'emploi et de formation dans le Nord-pas-de-Calais.
À parcourir cette liste non exhaustive de gazettes connues sur le web, on découvre bien au travers de la diversité, l’intérêt de telles publications pour un lectorat averti.
LA DIFFÉRENCE
Tout est dans la bonne attitude ou dans le savoir faire et le savoir être des rédacteurs de LA GAZETTE.
Être à l'écoute de ses lecteurs et traiter les sujets qu'ils rencontrent quotidiennement suivant leur âge.
Trouver des solutions pour améliorer leur quotidien, prendre en compte l'usage des nouvelles technologies, faire circuler l'information sur l'emploi et « refiler » les bons tuyaux.
Enfin donner la parole et accorder du crédit à toutes celles et à ceux qui ont « quelque chose » à dire et qui jusqu'à ce jour ne trouvaient pas une oreille attentive pour pouvoir exprimer leurs attentes.
BIENVENUE à LA GAZETTE et LONGUE VIE à ses PUBLICATIONS
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Par Catline111 le 21 Septembre 2018 à 08:03
Voici un article très émouvant et vrai concocté par Loupzen
To be or not toubib....là n'est pas la question
La question primordiale est de choisir le bon.
Mon docteur joue sur mes maux.
J'aime ce personnage, à chacune de nos visites, j'ai la sensation de répondre à une invitation et d'être un privilégié.
Nous nous préparons à cet épisode, il nous faut quand même une heure et demie de trajet pour aller lui porter nos humeurs, comme les anciens le faisaient.
Il est établi en bord de mer méditerranée, prés de Montpellier. Malgré nos fréquents changements de résidence, nous avons conservé ce privilège qu'il nous a accordé, celui de le consulter.
Après la formule de Jules Romains, "Tout bien portant est un malade qui s'ignore", dans "Knock ou le Triomphe de la médecine" (1923), le docteur Health inverse ici le message en "Tout malade est un bien portant qui s'ignore".
L'homme à qui j'adresse mes pensées aurait pu être l'auteur de cette maxime. L'originalité se situe dans la personnalité de ce praticien.
Il a l'art et la manière de vous faire ressentir que pour lui vous êtes unique et qu'en cet instant, il n’attendait que vous.Connaissant bien comment fonctionne notre couple, à chaque fois qu'il nous reçoit, nous avons droit à « comment va le patron..... » m’allouant pour un instant ,un instant seulement un titre de suffisance qui me laisserait croire à ma supériorité.
« Bon je vais commencer par Madame...ce sera rapide... » il replace les rôles de chacun dans le contexte du couple, les femmes et les enfants d'abord dans les naufrages en sachant que les hommes sont plus tendres à la douleur et moins résistants à la moquerie !Avant d'être un professionnel de la santé, c'est un homme comme vous et moi (mes excuses Madame). Il vous écoute, calmement, tranquillement puis il reprend le cours de la discussion apportant du crédit à vos dires.
Derrière ses petites lunettes, pétillent des yeux d'adolescent incrédule « vous êtes encore ici ? « Incroyable mais comment faites vous ? semblent vous dire ses yeux, eux qui en ont tant vu et tant entendu sans jamais rien laisser paraître de l'avenir certain que nous offre le genre humain.Combien de fois lors de nos rencontres j'ai eu cette sensation qu’après avoir exposé la raison de ma présence son attitude me disait : « C'est trop de travail pour un homme seul que voulez-vous que je fasse et si vous me donniez un coup de mains, à deux c'est plus facile ».
J'ai souvent fait part de mes recherches sur le web entre autre, de médicaments nouveaux, de médecine parallèle, il m'a toujours encouragé dans mes démarches...à plusieurs on est plus fort !
Oui je l'affirme, on ne peut pas arriver chez cet homme, frapper à sa porte, déposer nos paquets de mal-être, vider nos ordures et repartir en espérant que ce professionnel soit en relation directe avec un quelconque « grand Mamamouchi » qui lui enverra la recette miracle.
Chez lui c’est : «aide toi et le toubib t’aidera » et j’aime çà ! partager, se comporter en acteur ( qui a le second rôle certes!) participer à sa propre réélection, mouiller le maillot, aller au charbon, pour en définitive lui laisser l’Oscar du meilleur comédien . Car il n’est pas dupe et connaît par expériences que le mental de l’homme, face aux cataplasmes sur une jambe de bois, peut redonner de la vigueur à une vieille branche !
Le malade a droit de savoir et de connaître la vérité. Il est cash et ne fait pas de cinéma.Dés la première consultation il m' a remis le scénario et j'ai de suite connu la fin de mon film.
Cet homme n'est pas un « menteur en scène »,il fait dans le cinéma réalité.
Son dernier long métrage :
Une trilogie.... ça vous dit quelque chose : le Bon, la Brute et le Truand, ou si vous préférez le casting suivant :
– Le BON : c’est lui
– La BRUTE : c’est le malade
– Le TRUAND : c’est l’Agence du Médicament, le labo….
A moins que vous préfériez la distribution suivante :
- la Maladie
- le Patient (parfois pas assez…! )
- le Médecin.
Cet homme exerce un bien drôle de métier, il est chargé de maintenir en vie des femmes, des hommes qui le payent lors de consultations pour s'entendre dire : « j'aurais préféré ne pas vous voir ».
C'est un peu le savoir faire asiatique si tu souffres d'une pathologie le toubib ne te fait pas payer car il considère qu'il n'a pas su te donner de bons conseils pour éviter de tomber malade. Le rêve de tout bon praticien, être payé pour les efforts qu'il déploie pour que son « client » ne tombe pas malade...en somme c'est aussi le mien.....mourir en pleine santé !
J'ai énormément de respect pour cet homme, il n'est pas un ami mais un professionnel de santé, pas n'importe laquelle, la mienne et celle de mon épouse.
Si ce n'est pas par humour de l’être humain qu'il est , c'est avec humour qu'il me dit l'air jovial :
« Vous avez pris de la bouteille ».
Pour lui prouver que j'avais encore bon pied bon œil et que de saines relations étaient bien établies entre nous, je répliquais :
« Et oui... Docteur, chaque fois que je vous rends visite j'éprouve le même plaisir que le vigneron qui descend à la cave. Chaque feuille de soins que vous établissez est une étiquette d'un grand cru, que vous collez sur ma bouteille ».
Ce qui m’embête c'est qu'un jour ou peut être une nuit il me faudra perdre la vie mais ce ne sera pas de sa faute ni faute de m'avoir averti et comme un homme averti en vaut deux, il rallonge ma vie par sa présence, sa joie de nous voir.
Le connaître est une chance, le rencontrer est un privilège, être malade est un bienfait que la vie m'aura offert
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