• Article écrit par Loupzen

    Clavier mon beau clavier,dis moi qui est le plus beau ce soir.....

    Mes nuits sans sommeil et sans Kim WILDE où je ne risque pas de m’ennuyer.

     
    C'est un fait, l'insomnie fait partie des cadeaux que m'a offert la vie.

    La solitude est mon amie par choix et c'est volontairement que nous nous fréquentons.

    Jamais bien éloignée je n'ai qu'un seul geste à faire pour que rapplique cette maîtresse bien tolérée par celle qui partage ma vie depuis plus de quarante ans.

    Cette absence de relations m'a offert l'opportunité de ne plus subir les alvéopyge : personne particulièrement énervante, les fesses-Mathieu et les fâcheux.

    Je m' accommode fort bien de cet état proche de l'ataraxie mais je garde un œil ouvert sur le monde qui m'entoure et sur les drames qui le rendent attrayants à mes yeux.

    Pour ce faire j'ai un PC, un souffre douleur et son N.A.C 

    Je ne m'étendrais pas sur mon PC, pas assez confortable à mon goût, mais porterais toute mes intentions sur l'azerty et ce Nouvel Animal de Compagnie : la souris.

    Ce morceau de résidus de pétrole, de couleur noir qui lorsque vous le maîtrisez redonne des couleurs à la nuit est un clavier en somme.

    C'est sous un tout autre aspect que certaines nuits je le découvre, il est mon souffre-douleur.

    Comment transformer une nescience en un don du ciel :

    Il se transforme en objet précieux lorsqu'il me transporte vers des trésors tant recherchés, en âme damnée pour des rencontres aux parfums malicieux.

    Serait-il le jouet de mon bon vouloir que déjà il s’échappe sous mes doigts vers des fins de non recevoir, j'ai beau le flatter le caresser dans le sens de l'alphabet, il y a des nuits ou rien n'y fait, il reste insensible à mes palpations. Mon sex appeal est inopérant. Devrais-je lui changer sa pile ?

    Il jouit d'une certaine liberté, aucun fil à la patte ne le retient. Ce pur produit du Wireless s’accommode très bien du fait d’être le jouet de mon imagination, répondant à chacune de mes frappes.

    Il accepte d'être le punching-ball de mon impatience et se veut rassurant lors qu’enfin par d’étranges cliquetis il me conduit au but recherché.

    Par mes doigts parcouru, il sait que ma priorité sera de lui demander de n’emmener vers d'autres horizons encore inexplorés.

    Autrefois accompagné de sa souris, il rit à présent de la voir s'impatienter sur le bord de mon bureau comme une compagne délaissée.

    Dépitée son ex-copine n'attend qu'un geste de ma part sur son tapis pour s’éclipser en direction du mot fin de cession.....Allons lui donner raison....pauvre N.A.C...dont acte.

    Ce compagnon, complice de mes évasions à fort à faire pour me faire taire. Il guide mes pas du bout de mes doigts tout au long de mes nuits d'insomnies et parfois se pose en coupable tout désigné à la suite d'une erreur d'orientation.

    Mes intentions étaient pourtant claires ; mais il n'en fait qu'à sa façon, m’entend il dire quand je tempête contre une erreur d’orthographe, quand un doigt plein de confiture glisse entre ses touches en me proposant d'être un « con » au lieu d'un

    « bon ».

    Il est mon souffre douleur, porteur de tous les maux de la création mais aussi mon compagnon de jeux prenant du plaisir à jouer à touche/touche et lorsque je lui demande de transmettre une lettre...

    Tout comme le fit Cyrano, à la fin de l'envoi, je touche.


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  •  Article de LoupZen

     

     

    La sérendipité

    C'est une découverte, dans de nombreux domaines qui peut être due à des circonstances imprévues.

    On peut trouver quelque chose que l’on ne cherchait pas… Ou trouver autre chose que ce que l’on cherchait, par chance ou accident.

    Parmi les nombreux exemples de découvertes et inventions liées au hasard, figurent notamment le four à micro-ondes, la pénicilline, la dynamite, le Post-it, le Téflon, l'aspartame, le Viagra, ou encore le super-amas galactique Laniakea.

    Mai aussi :

    La structure de l'ADN, l'aspirine, le principe d'Archimède, le chlorure de vinyle, les édulcorants intenses, le nylon, le LSD, le polyéthylène, les rayons X, le Velcro, la vulcanisation.

    Autres exemples liés à des hommes

    Gutenberg : Il cherchait depuis au moins 1448 à résoudre un problème et n'en trouvait pas la solution. Comment imprimer sur du vélin ou du papier les caractères mobiles qu'il avait inventés par ailleurs ? Un jour, vers 1450, durant les vendanges, la vue d'un pressoir à vin lui donne l'idée de la presse à imprimer. Il avait trouvé ce qu'il cherchait lorsque les circonstances l'eurent placé au bon endroit au bon moment. L'invention était inévitable. S'il ne l'avait pas faite, elle aurait été faite par un autre.

     

    Charles Goodyear : Il cherchait depuis cinq ans un moyen de stabiliser le latex. Par maladresse, il fait tomber un mélange de latex et de soufre sur un poêle.

    1.  

      Christophe Colomb : Il cherchait un chemin pour aller en Chine et au Japon, un chemin plus court que celui de Marco Polo, un raccourci. Il se trompa de 10 000 km — « lumineuse erreur » et découvrit par hasard — mais toutes les îles ont été découvertes par hasard — l'île de San Salvador, antichambre des Caraïbes, elles-mêmes antichambre du continent américain

      James Clerk Maxwell : Un chercheur travaille sur un problème et cherche à trouver une solution. Mais durant le processus de réalisation de la découverte attendue, le chercheur tombe sur une trouvaille totalement inattendue. L'intention de Maxwell, en développant sa théorie électromagnétique, n'était pas du tout d'expliquer la lumière. Mais, alors qu'il avançait, il fut surpris de constater que la vitesse des ondes électromagnétiques était la même que celle de la lumière.

       

      Galilée : Il avait perfectionné la longue-vue terrestre des Hollandais jusqu'à en faire une lunette astronomique, ceci pour voir de plus près les étoiles connues. Quand, en 1610, il la braque vers le ciel, c'est pour faire une suite ininterrompue de découvertes imprévues de corps inconnus : la Voie lactée, les satellites de Jupiter.

       

    Malchance, étourderie, maladresse ou simple hasard peuvent être le point de départ de l’invention de grandes recettes.

    la sérendipité, un concept qui ne s’applique pas seulement à la science.

    J'ai choisi volontairement quelques exemples de « sérendipités » que nous retrouvons quasiment tous, dans notre vie de tous les jours.

     

    D' après Henri Kaufman dans : Tout savoir sur la sérendipité

    c'est à une maladresse des sœurs TATIN (Caroline et Stéphanie), aubergistes à Lamotte-Beuvron en Sologne vers 1898, que nous devons la tarte TATIN.Dans la hâte précédant l'arrivé de nombreux clients de l'auberge, l'une d'elle fit tomber une tarte aux pommes. Les sœurs TATIN ramassèrent la tarte en la remettant à l'envers dans son moule, et la repassèrent au four. La délicieuse tarte caramélisée qui en résulta assura leur célébrité.

    Le Nutella :

    L’histoire remonte à 1946 et doit sa légende aux restrictions d’après-guerre, dans une Italie en crise. Pietro Ferrero, un pâtissier rêve d’un gâteau à base de ganache au chocolat. Allez dénicher du cacao en pleines restriction, Pietro tient à sa ganache et remplace une partie du cacao par des noisettes broyées, dont sa région regorge.

    Le Carambar :
    En 1954, au cœur de l’usine de Chocolat Delespaul-Havez à Marcq-en-Barœul, une machine produit du caramel en barres.Il se produit l’accident une dose de cacao atterrit par accident dans la machine. Le résultat est un hasard, et la machine à barres de caramel créa le mélange cacao et caramel entré dans l’histoire du bonbon français !



    le Coca-Cola :

    Le sirop désaltérant était, à l’origine, un médicament .John Styth Pemberton, un pharmacien d’Atlanta déterminé à créer un sirop pour se désintoxiquer… de son addiction à la morphine. La recette : noix de Kola, sucre, caféine, feuilles de coca et extraits végétaux et alcool.

    La Chips :

    Elle est fine, elle est craquante, elle est dorée et bien salée 

    pierre angulaire du grignotage et légende de la patate, la chips n’a rien de banal . D ’un côté, monsieur Georges Crum, un cuisinier indien d’Amérique. De l’autre, monsieur Cornélius Vanderbilt, consommateur concerné.

    Monsieur Vanderbilt aimait ses frites bien fines. Monsieur Crum, lui, voulait bien rester patient, mais à force de se voir renvoyer les assiettes en cuisine pour cause de frites trop épaisses, il décida de donner une leçon à son client.il coupa ses pommes de terre en tranches aussi fines que possible avant de les faire frire. Inutile de préciser que la leçon fut ratée : monsieur Vanderbilt ne trouva rien à redire, pas plus que le reste de la planète !

    Vous voilà bien renseignés en consommant ces produits peut être aurez-vous une pensée profonde pour leurs découvreurs.

    C'est donc un véritable casse tête chinois que de varier les menus et c'est sans compter sur la présence des publicité débiles proposant à nos enfants si intelligents des « trucs » à bâfrer aux noms barbares qui feraient se retourner sur le gril les Antoine SAVARIN .Le snaking, «  les « Gnogno...les kiki..les gnocchis » subtiles mélange de débilités et de mal-bouffe, Kebbab, etc...

    Il en faut du génie à nos « chef(e)s étoilé(e)s que nous ne faisons pas toujours grimper au 7 éme ciel » pour qu'à l'heure du sacrifice suprême (de volaille.....allez hop ma poule!) elles nous fassent danser la polka des mandibules...de véritables chefs d'orchestres.

    Ce mot cuisinier me porte aux anges car comme ces derniers il est asexué ni masculin ni féminin mais... angélique.



    « qu'est ce qu'on mange ce soir? ».

    Phrase fatidique :

    Mais une fois encore le génie sauveur de la France du Bon goût veille au grain et munie de sa baguette magique, le Djinn (non pas celui que vous éclusez en douce en faisant fiiiz mais celui qui se cache dans la lampe que vous astiquez au Mirror) vous fera en un tour de main, le plat composé des restes de ce dimanche.

    Vos affamés auront le sourire à la main. Nos chères et tendres compagnes ont dégoté un menu qui nous met l'eau à la bouche.

    La Pizza

    Prenez l'exemple de la pizza si chère à nos artères  Le mot pizza est présent dans le vocabulaire latin médiéval en 997 avant même que le plat ne soit réellement inventé.

    Il signifie "galette" et prend le sens qu'il a aujourd'hui au début des années 1570.

    il pourrait provenir du haut-allemand ''bizzo'' qui veut dire "morceau de pain" ou du grec ''pitta ''

    . Le plat semble avoir été inventé à Naples au XVIe siècle. La pizza se présente sous forme salée, mais aussi sucrée. La forme sucrée était réservée aux élites et la forme salée au peuple. Encore une histoire de taille, de gabelle et de facture salée payée par les manants.

    Dans les années 1850, la pizza est qualifiée de mets sucré ou salé et garnie de "choses diverses". Son mode de cuisson est variable : à la poêle, au bain d'huile ou au four.

    Autre plat très connu qui, lorsque vous en découvrirez  les origines, fera grand bruit.

    C'est un plat de guerriers du sud de la France dont les origines remontent à la guerre de cent ans.

    Le cassoulet 

     C' est une spécialité à base de haricots secs, généralement blancs, et de viande. À son origine, il était à base de fèves.

    Durant le siège de  CASTELNAUDARY par les Anglais, les assiégés affamés auraient réuni tous les vivres disponibles (haricots secs et viandes), pour confectionner un gigantesque ragoût ou estofat, pour revigorer les combattants. Ceux-ci purent alors chasser les Anglais et libérer la ville.

    Déjà à cette époque la perfide Albion tentait de nous « cruncher » (terme de rugby )mais grâce à ce  cassoulet, les anglois ont été « chocolat » .



    Mon premier ouvrage d'art...culinaire a été édité par un Gaulois Nomade. Flore, l'éditrice me présente comme étant un O.L.N.I ….. un Objet Littéraire Non Identifié et m'assimile à « heureuse sérendipité », j'en suis ravi..mais de la à en faire tout un plat !


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  • Article écrit par Loupzen

     

    IVRE DE BONHEUR

    Bel exercice de style

     

    Je réclame l'indulgence de ce tribunal populaire, car j'ai plagié honteusement et déformé des passages de chansons à l'insu de leurs auteurs.....et de leur plein gré.

    Que Messires Brel, Brassens et le Claude dit ''François'' ne me condamnent pas pour ces faits relevant d'un délit d'ivresse de bonheur.

     

    Chef d'accusation : conduite inadmissible sous l'emprise d'une ivresse publique et manifeste.

     

    Naguère, j'ai assisté dans un tribunal à un procès qui s'est tenu dans la salle des flagrants délires.

    C'était un lundi, maussade et frileux, triste comme un jour sans vous,

    Qu'est-ce qui faisait que ma présence ait été rendue indispensable ?

    Convocation sur papier toilette bleu remise en mains propres, je redoutais l'instant où je serais appelé à témoigner...ce ne sera pas Waterloo mais pas non plus Arcole mais le temps où je regretterais d'avoir manqué l'école (BREL Jacques)

     

    Lorsque le président cria «au suivant » j'aurais voulu être ailleurs, sur une île sans voiles ni bateaux, chaque fois c'est pareil, c'est quand on est devant les tribunaux, qu'il doit faire beau sur les routes au soleil....(.François Claude).

     

    Il était pressé comme un lavement, de rendre son jugement, la sentence avait été prononcée dés sa naissance, sans appel, applicable à ces êtres instables qu'il surnommait «des fous furieux ces gens qui se disaient être heureux».

     

    Toutes véhémences confondues la «Procureur» en état de choc, avait sur un pauvre homme, glapit des onomatopées dignes d'un capitaine Haddock.

     

    Revêche et pimbêche, elle promenait sur l'assistance ses airs de Médusa. Malheur à ceux qui croisaient son regard car pour détenir ainsi le pouvoir d'exposer les Bienheureux à la vindicte populaire elle jouissait de pouvoir leur infliger une déculottée .

    Quel culot monstre avaient-ils de montrer leur joie de vivre.

     

    Je jure sur la tête de ma première vérole que cette voix qui sentait l'ail et le mauvais c'est alcool la voix des nations et c'est la voix du sang.

    Aussi le décidais-je un jour je me ferai cul-de-jatte ou bonne sœur ou pendu, enfin un de ces machins où je ne serai jamais plus : Le suivant....mais en attendant,j'avais le rouge au front et le savon à la main, de quoi laver l'affront que cette Justice me faisait.(BREL Jacques)

     

    Me rendre complice d'un crime de lèse-jovialité et devant cette assemblée de miséreux, m'en faire le témoin.

    Faux témoin par le passé je le fus lorsque j'ai croisé un voleur malchanceux poursuivi par un cul-terreux.
    Je lançais la patte et pourquoi le taire le cul-terreux se retrouvait par terre.
    Je ne fait pourtant de tort à personne, en laissant courir les voleurs de pommes...(BRASSENS Georges)

     

    Sans nul doute que je porte en moi,les cicatrices des pêchers capiteux et jouissifs qui ont égayé ma vie et c'est sans artifices que je me présente avec eux pour un bouquet final.

     

    Le Président : tsss ! Vous l'avez vu ?

    Moi ( benoîtement :) Qui ? (j'avais envie de répondre à sa place : mon cul)

    Le Président : et bien le ci-devant, cet être maléfique, aux mœurs dévoyées qui s'est rendu coupable d'une telle atrocité !

    Moi : je n'ai vu et entendu qu'un homme qui riait à gorge déployée.

    Le Président : Ah vous le reconnaissait et par cet aveu vous nous le confirmez.

    Moi : vous allez vite en besogne . Déjà condamné sans être inculpé, la défense aurait elle déposée ses armes aux pieds de votre gibet ?

    Le Président (balayant l'espace d'un revers de manche ): nous perdons notre temps avec un témoin dont la réputation met en doute son témoignage.

     

    Moi : au village sans prétention j'ai mauvaise réputation...je ne fais pourtant de tors à personne en n'écoutant pas le clairon qui sonne....et de voir vous agiter, les bras en l'air vos effets de manche me donnent à penser que vous ressembler plus à un con qu'à un moulin à vent.

     

    Le Président (d'un air suffisamment agacé pour le rendre suffisant ) il suffit ! ( à n'en plus douter la cantine du Palais servait des « p'tits coups de blanc » contenant des sulfites!)

    Moi : objection votre honneur....à l'heure sus-dite où vous dites qu'il existe un instant précaire où sans en avoir l'air, j'aurais été témoin, j'errais le nez en l'air et je ne pouvais donc point le voir.

     

    La Procureur (tout en aigreur)  : vous n'étiez pas témoin mais complice.

     

    Moi : certes non, comment à la fois être au four et au moulin, les seuls moulins que j'ai fait tourner et je le confesse, sont les moulins de mon cœur...comme l'eau d'un torrent...

     

    La Procureur ( feulant comme une Bagheera qui vient de découvrir que Mowgli lui préfère Baloo ) : qu'on le fasse taire, qu'on le mette aux fers car bien faire et laisser faire ne font pas partie de mes idées en ce logis.

     

    Le Président : c'est un comble..si les témoins se mettent à ne plus être de faux semblants à qui allons-nous nous fier ?

     

    Moi : Par la barbe du prophète, mais d'où tenez-vous cette information ?

    Le Président : ..il suffirait d'un signe, un matin, c'est écrit dans nos livres en latin

    « captatus, bene judicatus » car dés lors qu'un prévenu est capturé il doit être jugé !.

     

    Je vous ferai grâce du reste des débats....un homme venait d'être condamné car il avait été pris en flagrant délit d'ivresse de joie de vivre, manifeste et en publique je vous prie..

    Être ivre de bonheur va devenir un délit flagrant.

    La morosité ambiante nous englue, ses brumes livides dés le petit matin nous enveloppent d'un brouillard nous empêchant de voir le soleil qui brille haut dans le ciel ou tout prés de Nous.

     

    Nous sommes sans cesse confrontés à la détresse humaine, les médias font la part belle à des atrocités, les couloirs des métros sont remplis de zombis qui déambulent la tête baissée, sans but précis, ils vont et viennent vers la médiocrité et si on prenait aux joyeux pour donner aux pauvres cela rendrait-il les moroses plus heureux ?

     

    Pour ma part j'ai mon lot d'actes manqués, de nuits sans Kim Wilde, de matins blafards où le cafard me porte le café qui à peine coulé, se répand sur la moquette. Moi aussi, j'aimerais que le Lundi au soleil illumine la bonne mine de ma copine, que le couvercle de la boites aux lettres reste sourd à l'appel du facteur, ce sacré farceur est porteur de lettres pas très recommandables....

     

    Mais voilà j'ai un gri-gri, un porte bonheur qui a plus d'un tour dans mon sac à malices, j'ai une complice qui fait de ma vie compliquée une exquise esquisse :

    C'est la Liberté d'aimer

    et de le dire à toutes celles et ceux qui sont capables de le répéter.

     

     

     


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  • LE SOUFFLEUR DE VERBE 

    Article écrit par Loupzen

    Et c’est ainsi qu’est né «le souffleur de verbe » quand le verbe est dans l’action.

    D’où proviennent les idées que nous avons en tête et qui parfois nous rendent irrésistible aux yeux de autres ?

    D’un cerveau bien plein, d’une tête bien faite ou de la rencontre entre un heureux hasard et une opportunité ?

      Allez savoir !

    Pourtant sur la question :

      J’ai une idée : parfois cette expression est accompagnée d’une ampoule allumée au dessus de la tête de l’auteur de ce coup de tonnerre ( ce qui fait dire de lui qu’il est un allumé) c’est aussi le signe précurseur d’un changement qui ne va pas vous plaire (à moins que vous en soyez l’auteur) la réponse en général se trouve dans l’exemple suivant.

      Quelle drôle d’idée : est le commentaire le plus direct pour vous faire croire que votre idée n’est pas la bienvenue .

      Une idée en l’air : est le signe d’un futur trait de génie qui va chambouler le cerveau cartésien de votre interlocuteur…  attention danger.

      Une idée dans l’air : ne provient pas forcement d’une fuite d’une tête trop pleine ou d’un cerveau bien fait. Le fait de flotter dans l’éther indique que la provenance est inconnue et que vous ne revendiquer pas la paternité de cette nouvelle… vous apprendrez bien trop tard que c’était une idée à la con . Si cette idée était bonne vous pourrez alors envisager une adoption..

      Avoir de la suite dans les idées : plus fréquemment employé « dans ses idées » indique que vous ne perdez pas le Nord, que votre première idée était la bonne (pour sûr c’était la vôtre! ) et que vous n’avez pas fini de bousculer votre auditoire avec vos idées à la con.

    Idée fixe :  on doit cette expression à un mot d’origine gauloise. Il désignait un chien de petite taille dont le maître était tombé à l'époque de sa jeunesse dans un chaudron de soupe « à l’oignon y croûton. ».

      Avoir une idée derrière la tête : Tout comme le béret basque de Raymond qui n’avait pas des sens et de ce fait « chaque fois que vous vous retournerez, vous l’aurez dans le dos ». Il ne vous reste qu’une seule alternative, l’avancée en crabe.

      Lancer une idée : Une idée neuve à laquelle vous n’êtes pas encore habitué vient de frapper à votre porte. N’étant pas habitué à avoir des idées de génie, vous la renvoyez à «ses chères études ».

      Trouver une idée : Le hasard fait bien les choses. Lors d’une sortie, alors que votre cerveau est en roue libre, vous vous heurtez à une étonnante trouvaille qu’un ignorant a laissé tomber. Opportuniste vous la ramassez … le malheur des uns fait le bonheur de Vous…. Bonne idée ça !

      Des idées noires : associez cette expression à des cheveux longs et idées courtes, vous comprendrez pourquoi des mains noires lui donnèrent le jour. C’était il y a longtemps, sur des guitares. C’est l’origine des maux du « Blues ».

    L'important est de ne pas rester sur cette fin, les idées noires vous donnent le blues, changer de registre, ouvrez vos pensées et accueillez celles des autres, ne restez pas les pieds tanqués dans le même sabot et partagez vos idées, vous allez enfin comprendre que les vôtres n’étaient pas si mauvaises que çà !

     


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  • Article écrit par Loupzen

       Ce jour là, en compagnie d'une Trotteuse, nous allions d'un train de sénateur rencontrer une grande Aiguille. Les frères Tic et Tac nous avaient donné rendez-vous chez un horloger à Saint Paul.

    Arrivés en avance j'ai perdu la notion du temps et je me suis retrouvé accusé devant un tribunal imaginaire.

    Récit :

    L'huissier :

    «  Mesdames, Messieurs, la Cour..... »

    La présidente : (âge incertain, visage lisse et imperturbable, cheveux impeccablement coiffés, mains dissimulées car ridées)

    -Nous allons juger un récidiviste,«sérieux killer » accusé de porter atteinte au physique, au mental et bien plus encore, à des honnêtes citoyens, ce TEMPS, Mesdames et Messieurs les jurés, est un assassin.

    Le Procureur : (jeune et beau comme un pont-neuf, marchant avec difficultés because ses dents rayent le parquet ( le revêtement de sol et non ensemble des magistrats).

    - J'entends bien prouvé qu'il a agit seul, contre le gré de ses victimes et que les faits qui lui sont reprochés sont établis dans le temps, passé, présent et qu'il projette des attentats dans l'avenir.

    La Défense : (vieille branche noueuse, comme celle d'un bois dont on se chauffe )

    - Vous allez vite en besogne, vous êtes pressés, mon client n'a pas agi seul mais avec des complices

    Le Procureur :

    - Des complices ?

    La Défense :

    - Oui.... les victimes elles-même. De part leurs habitudes de vie, elles ont été complices de mon innocent client.

    Le Procureur :

    - Expliquez-vous hic et nunc !

    La Défense :

    - Les victimes-complices ont fumé, abusé de substances dangereuse pour leur santé, elles ont méprisé les avertissements concernant les expositions au soleil, elles ont bu et mangé plus que de raison....en toute conscience...

    Le Procureur :

    - Balivernes madame le Juge.....le Temps ne fait rien à l'affaire...quand on est con on est con,  qu'on soit jeunot,  qu'on soit grand-père.....

    la Défense :

    - Objection votre honneur ! même en cent ans je n'aurais pas le temps, pas le temps de visiter toute l'humanité...

    La Juge :

     -Sale temps en vérité...je veux des faits...des témoignages à l'abri du temps, ne remontez pas au déluge....expliquez-Nous ….

    Une victime :

    - Le Temps m'a dit : « laisse-moi guider tes pas dans l'existence 
    Laisse-moi la chance de me faire aimer  Viens comme une enfant au creux de mon épaule  Laisse-moi le rôle de te faire oublier.

    Le Procureur :

    - On connaît la chanson ! Le temps, le temps, le temps et rien d'autre le tien, le mien celui qu'on veut nôtre ….ce ''TEMPS'' est un beau parleur qui vous a séduite pour vous ''perdre dans les couloirs du temps »

    Une autre victime :

    - Je suis Jacques Ouille dit ''la fripouille,....Okay, Messire...il m'a transporté à l' insu de mon plein gré...pour m'abandonner chez un enchanteur, Dame Ginette peut en témoigner.
     

    La Présidente :

    - Les témoins sont appelés à la barre ...je cite à comparaître : Madame Montre à gousset, Monsieur Agenda, Monsieur calendrier, le jeune Sablier....

    La Défense :

    - J'appelle à la barre un trou de mémoire...Monsieur ALZEILMER

    Le Procureur :

    - Vous ne perdez pas de temps, je récuse ce témoin... il fait partie des souvenirs enfouis.

    Des preuves j'en ai à vous présenter : rides, pattes d'oie, vergetures, poignées d'amour, calvitie j'en passe et des mets d'ailleurs !

    Je n'ai plus de temps à perdre...j'appelle l'accusé à la barre

    L'Accusé : 

    - De quoi suis-je accusé ? D'avoir pris le temps ? Pour ma défense Madame la Juge je dirais que le temps est incertain, mes victimes sont consentantes et ma marche est inexorable.

    Vous me verrez passer chacun à votre tour, le tic-tac de la pendule du salon qui dit oui qui dit et qui vous attends....me condamner serait du temps perdu.... Il faut laisser le temps au temps pour que sa marche en avant fasse son œuvre...on n'arrête pas le temps.

     

    Un terrible vacarme retenti dans mon crane......le réveil venait de signifier la fin de ce cauchemar...il hurlait à tue-les-oreilles «  debout la dedans...encore une belle journée...c'est l'heure du petit déjeuner...l'ami Ricoré ! ».

     

     

     


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