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Poésie d'Halloween
Au fils de mes promenades sur les blogs, j'ai visité celui de Le Borgne qui lance un concours de poésie auquel j'ai décidé de participer. Voici donc ma contribution :
Dans la sombre forêt tout le monde s'agite
Et pendant la nuit obscure à grand pas furtif
Avancent des ombres géante au regard vif
Le danger sous-jacent, il s'agit d'aller viteSurveillant sa proie tout en haut, elle lévite
Elle parcourt la futaie, au-dessus des ifs
Lui se terre apeuré, tremblotant et plaintif
Frissonnant de plaisir, stratège elle cogiteLe temps suspendu martèle le cœur battant
Lui apathique cherche une issue en priant
Abattu, il attend la fin de la terreurEntouré par le danger, l'air est plus pesant
Inopinément un événement marquant
Le réveil le sortant du cauchemar à l'heure.
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Commentaires
Très bon texte qui maitrise l'ambiance pesante et ambigue du fantastique. Seules ombres au tableau, la coquille à "ombres géante". Hâte de voir la forme libre!-
Jeudi 11 Octobre 2018 à 13:22
non, c'est exprès car si je mettais un s cela faisait 13 et non 12 syllabes ...
c'est pour cela que souvent dans les poésies il y a des erreurs (je tiens cette info d'Aegea)
merci pour le compliment
je te dis quand j'ai mis la forme libre
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Bravo Catline pour ta belle poésie
J'ai bien aimé
gros bisous
martine
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Jeudi 11 Octobre 2018 à 21:18
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une poésie en alexandrin qu' il fallait trouver, et c' est loin d' être évident, même si le sujet offre bien des possibilités
Bravo à toi
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Jeudi 11 Octobre 2018 à 21:26
merci c'est gentil
j'avoue ne pas être totalement satisfaite. Mais j'ai découvert à quel point ce n'est pas évident d'écrire en respectant ces règles très rigoureuses.
Au final, je ne suis pas mécontente d'avoir participé au concours de Le Borgne
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Bonjour,
J'ai joué en partie le jeu en respectant les 12 pieds de long et les rimes ça va de soi ;-) ; seule la longueur à changé ; à votre bon plaisir mesdames et messieurs
Dans la sombre forêt tout le monde s'agite
Et pendant la nuit obscure à grand pas furtif
Avancent des ombres géante au regard vif
Le danger sous-jacent, il s'agit d'aller vite
Surveillant sa proie tout en haut, elle lévite
Elle parcourt la futaie, au-dessus des ifs
Lui se terre apeuré, tremblotant et plaintif
Frissonnant de plaisir, stratège elle cogite
Le temps suspendu martèle le cœur battant
Lui apathique cherche une issue en priant
Abattu, il attend la fin de la terreur
Espérant qu’aujourd’hui ne sera pas son heure
Elle tournoie prête à fondre sur lui avide
Lui terrifié est tout recroquevillé
Ne trouvant pas d'issue il a le regard vide
Le destin a décidé, il est résigné
L'autre alerte oublié, le pas lourd approchant
Entouré par le danger, l'air est plus pesant
Il se fait plus petit sous les feuilles caché
Inopinément un événement marquant
Le braconnier arrive le sauver à temps
de mulot la chouette ne pourra dîner
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Dommage que ça se termine sur un réveil. C'est assez classique. Mais c'est bien mené ! J'aurais voulu avoir plus de précision sur elle °^°
la structure imposée, le temps limité et une strophe de plus et elle se serait dévoilé :-)
exercice de style pas si facile (c'est bien ce que je pensais) ; à la base c'était une autre chute, que je me suis promis d'écrire afin de comparer avec une forme imposée et une forme libre...
Merci pour ton commentaire