• Poème sur l'esclavage

    Pas à pas.
    Rêve à rêve.

    « Toi contre moi »
    N'imaginez pas une trêve,

     

    La guerre n'en fait pas.

    Esclaves, prisonniers ennemis,
    Attachés à des chaînes

    Enroulées autour de leur pieds à l'infini.
    Charges lourdes, qu'ils portent avec peine.

     

    Avancer sans se faire prier,

    Crier notre peur de tomber.

    Refouler nos rancœurs.

    Exprimer nos peurs.

     

    Jetés dans la cage de du lion
    Pour une mort au combat,
    De l'animal ou du soldat
    Sur qui parieras t-on ?

     

    Destinée, destinée.
    Ce mot est finalement une réalité
    Puisque, petits, on nous à plonger
    Dans la cage de ce lion pour être dévorés.

     

    Souffrance, rêve, abandon, espoir, réalité.

    Déchet d'armes et de rêves brisées
    Sur la plage de sable blanc
    Que l'on nous présente étant enfant.

     

    A l’horizon, de si jolis maisons,

    De si jolis promesses

    Amertumes de saison

    Qui partent avec adresse.

     

    Mots prometteurs

    Et sourires ravageurs ,
    Emporter dans les flots du vent
    Rêves arrachés trop violemment.

     

    Patience patience

    Chaque saison sur une autre fait manivelle.

    Chaque menace en annonce une nouvelle.

    Chaque moment de bonheur fait pénitence .


    Drôles de pensées,

    En constante ébullitions.

    Drôles de rêves,

    En consente évolution.

     

    Dit moi quand viendras l'heure de la passion.
    Promet moi que reviendras l'heure de la raison.

    Car il est temps d'instaurer une trêve
    Sur des guerres passés.

     

    Un poème d'Aegea
    Tout droits réservés


  • Commentaires

    1
    Jeudi 14 Février 2019 à 17:34

    on dit   souvent  plus jamais  ça,  mais  hélas, on voit bien que  le passé  n' apprend  rien !

    C' est souvent  l' espoir qui  permet de résister au  désespoir !

     Passe  une   bonne soirée

     Bises

    2
    Ponette
    Jeudi 14 Février 2019 à 20:12
    Très beau poème, bravo !
    3
    Vendredi 15 Février 2019 à 05:28

    Ne dit on pas que l'histoire est un perpétuel renouvellement et que tout comme le diamant elle est éternel ?

    Nous avons l'opportunité de  retrouver l'Amour à la croisée de notre chemin, alors pourquoi ne pas quitter celui qui nous fait souffrir et s'affranchir en brisant les chaines qui font de nous des esclaves parfaits, entre soumission et fatalité.

    Certains (es )sont né(e)s pour souffrir de plaisirs aux bras de leur geôlier, étonnante conception de l'amour qui se veut liberté

    Poème trés fort  avec des mots qui nous incitent à la raison du plus fort...alors que l'Amour n'est que folie et déraison.

    Félicitations

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