Larme de chagrin

Larme de chagrin, qui coule, coule et fait son chemin. Larme de désespoir qui nie, avoir peur du noir. Terré, enfermée dans son cocon de chaleur, caché sous une immense couche de timidité. Qui sait quand un papillon en sortiras, qui sait ce que ce cocon libérera. Le temps passe si vite, pourtant, il ne semble pas frappé cette couche de peur et de pleur. 

Larme du passé, qui refuse de séché. Larme d'un temps éteint qui refuse d'oublié ce monde qui fut sien. Larme d'oublie, qui coule le long de ta joue et dans sa course effrénée vers tes pieds, elle se demande pourquoi elle part tout en étant persuadée que tout vas se terminer une fois qu'elle se seras écrasée. Qu'au moment ou elle s'écrouleras, elle réaliseras que ce dur instant n'était qu'un rêve d'effroi déjà envoler par les rayons du matin. Larme d'oublie qui ne sait quand elle verra de nouveau les visage que tu laisse derrière toi. Elle connais ta douleur, celle qui te serre le cœur à chacun de tes pas. 

Larme de chagrin qui coule lentement. Retenue le plus possible auprès de toi, comme la douleur que tu ressent. Larme encore choquée de l'au revoir de tout à l'heure, effleurant ta peau, à peine conscient de ses mots. Incapable de dire qui elle est vraiment.

Ah ! Douleur insoutenable que de dire adieux ! Car malgré les promesses que tu t'es faites, tu sait que c'en est un. Tu ne reverra jamais ces yeux. Eux aussi, pourtant, étaient embués de larmes. Ces yeux aurait aimés te garder auprès d'eux c'est certain, mais depuis longtemps déjà, ils ont baissés les armes.

Depuis longtemps ils ont perdu leur larmes de chagrin.

Un poème d'Aegea
Tout droits réservés