• Extrait du livre "Le Loup et les 7 boules de cristal" de Loupzen

    Le Loup et les 7 boules de cristal

    La littérature a ses 4 mousquetaires. Ce livret a vu le jour grâce à 7 femmes, c'est vous dire l'importance qu'il revêt à mes yeux, en ces temps si troubles où la femme rencontre autant d'obstacles pour faire respecter son rôle, celui de créatrice de vie.
    Mais rendons à César, ce qui appartient à CATHY, VALERIE, CELINE, HELENE, ILONA et AGNES.... et à une Vieille Dame invitée mystère.

    Cette présentation s'apparente à une nomination de récompenses pour les palmarès de soirée de gala.

    AGNES pour avoir transformé notre Ordinaire (dans le sens pantagruélique des repas ) en moments extraordinaires et son aide si précieuse qui m'a poussé à mettre des mots sur des maux.
    VALERIE kinésithérapeute qui m'a remis en mémoire que pour avancer il ne suffisait pas seulement de mettre un pied devant l'autre, il fallait aussi décider.

    CELINE ostéopathe et kinésiologue m'a fourni les clefs pour me délivrer de certains blocages.
    HELENE et OLIVIER, indissociables en terre de Provence, Médecin du Sport chargé de rajeunir le corps d'un athlète à la retraite.
    ILONA Médecin Rééducateur Fonctionnelle qui m'a tendu la main quand j'en avais besoin.
    CATHY mon épouse, pour avoir supporté avec amour mes sauts d'humour depuis plus de 40 ans.
    La vieille dame.....Nous y reviendrons et vous verrez que son rôle n'est pas des moindres.

    ET MAINTENANT QUE VAIS JE FAIRE ?

    « Moi à Springfield Massachusetts 
    La vie coulait comme de l'eau 
    Un matin j'ai pris perpète en passant une radio 
    Moi j'y ai rien compris 
    Sauf que c'était ma vie »

    1,2,3 Parkinson.......

    c une vieille Anglaise :

    La Miss Parkinson.

    La vieille anglaise


    « Ah ! La perfide Albion, que le rempart des mers rendait inaccessible aux Romains, la foi du seigneur y été abordée ». (Bossuet)

     

     

    J'aurais aimé crier ''sus à l'anglais'', mais par je ne sais quel tour de passe-passe, c'est elle qui me pompait mon énergie. Je devenais propriétaire sans loyer de cet ad vitam æternam, jusqu'à ce que la mort nous sépare.

    Cet ennemi implacable avait brûlé la Jeanne et défait le Petit Caporal...  Sa perfidie était à nouveau d'actualité, en promettant le ''breixit'' elle me rendait le sourire... Enfin loin des yeux loin du cœur, en squattant mon bien, elle me faisait craindre le pire.

    L'effet du surprise passé, il fallait me rendre à l'évidence, d'avoir dans mes murs cette locataire allait être pour moi l'opportunité de connaître bien des aventures.

    Cette '' bag lady '' se nommait « Parkinson ».

    Elle voyageait léger, sans bagages et tapait l'incruste. Son nom avait quelque chose de riche... Harley aurait pu être son prénom, issue d'une famille noble, son père, fils de David (en anglais ''David-son ) me faisait rêver et me transportait sur  « la route 66 » en compagnie des pionniers sur leurs motos et en compagnie de leurs légendes.

    Un accord de dupes fut passé entre nous. Je l’hébergeais « gratis pro déo » et en contrepartie elle ne réclamait qu'une seule chose : la possibilité de me rendre la vie infernale quand bon lui semblait. 

    Nous étions loin du désuet «  tea times at five o'clock » mais plus prés de la Rock n'Roll attitude.

    Ce n'était pas un bail, mais un contrat signé avec une diablesse de la plus mauvaise eau :

    - Pas d’échappatoires, mais des échappées belles incontrôlées laissant en retour un propriétaire comme une loque à terre.

    -  Pas de feuille de route ni de plan de vol, mais de folles embardées au ras des pâquerettes.

    -  Pas de prévisions sur de quelconques projets de sorties en dehors des heures autorisées, mais que des missions impossibles.

    À mes provocations, pour lui montrer le chemin de la sortie cette ennemie intime me prend à mon propre jeux de mes déclarations formelles.

    Je l'imagine, dans un tailleur rose-bonbon, un chapeau de la « Queen  Grany » vissé sur la tête, tenant dans la main droite un verre de Gin Tonic, un regard malicieux glissé dans ma direction.

    Je m'attendais à un grandiose « mon royaume pour un vieux cheval de retour » énoncé par Eugène SUE dans Les Mystères de Paris, la maladie aurait eu alors du panache.

    Mais non, je n'ai eu droit qu'à : «J'y suis, j'y reste». Citation prêtée au général français Mac-Mahon.

    Entre cette Old Ladie et moi la guerre venait de commencer. Les escarmouches allaient être nombreuses.

    QUAND ON EST DEUX

    CE N'EST PAS LA MEME CHOSE

     

    Ce bon Maurice CHEVALIER tombe à pic, seul c'est bien moins rigolo.

    Autant vous le dire, cette situation va chambouler votre environnement et ses occupants. Plus rien ne sera jamais plus comme avant ; Il y avait un ''avant'' désormais il y aura un ''pendant ''.

    J'ai eu cette chance d'être de suite accompagné par mon épouse.

    « Je n'ai toujours pas compris par quel fait une femme accepte de voir sa vie complètement mis à mal par un mâle qui justement a du mal à accepter ses maux. »

    Je crois que seul l'Amour peu produire un tel dévouement. Je crois aussi au pouvoir de l'Amour sur la guérison ou dans mon cas il participe de façon active à l’amélioration des conditions de vie, c'est un accompagnant indispensable à la survie .

    Je suis un chanceux

    « Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
    Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici :
    Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
    Aux uns portant la paix, aux autres le souci. »

    (Ch. Baudelaire)

    Mais au matin je te haïrais...

    Quand tu as passé une nuit peuplée de mauvais rêves,

    Quand tu te réveilles le corps tremblant et humide de sueur,

    Quand tu ouvres les yeux tu te rends compte que tu es exactement dans la même position que lorsque tu les a fermés,

    Que ton corps recroquevillé, engourdi, raide, perclus, réclame une délivrance,

    Quand tu voudrais le soulager et que tu n’es pas capable de lever le bras,

    Quand ton souffle est court , que même respirer te fait souffrir,

    Quand tu te concentres au plus profond de toi pour faire bouger ne serait ce qu’un doigt,

    Quand tu n’es plus maître de ton corps, car ce maudit l’a assiégé,

    Quand tu as envie de crier que tu n’as rien fait pour mériter cela, et que personne ne peut te répondre,

    Quand tu te retrouves immobile sur ton lit, que tu sais que tu ne pourras pas te lever sans aide,

    Quand tu te dis que tu ne vas pas passer le reste de ta vie dans cet état là,

    Quand tu hurles ta souffrance que personne ne l’entend car aucun son ne sort,

    Et quand enfin tu te sens délivré de ta propre camisole musclée, si puissante, tellement invincible quelques minutes auparavant.....

     

    N 'ayons plus peurs des mots ou des maux ?

    Ce texte dont je ne suis pas l'auteur est l'exacte reflet de mes nuits passées. Je le sais, il choque les accompagnants de mon entourage par sa dureté. Toutes vérités ne seraient elles pas bonnes à lire ?

     

    La voici la Clef de Voûte de la réussite :

    Leur Combat

     

    Ces efforts qui vous coupent le souffle, qui vous font gémir, grimacer, transcender sont fournis que par Vous et que pour Vous...c'est VOTRE combat et pas celui d'un autre.

    Les accompagnateurs médicaux sont à vos cotés pour vous guider mais pas pour gagner à votre place. La VICTOIRE vous revient.

    Si vous saviez l'importance de la nutrition dans le traitement de la maladie de Parkinson et l'importance d'avoir comme conseillère AGNES, une diététicienne qui fait de votre ordinaire des moments extraordinaires !

     


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  • Commentaires

    1
    Mardi 12 Février 2019 à 11:53

     une  maladie qui ne connait  pas  les frontières  et qui  peut frapper  n' importe  où

     

    Il faut beaucoup d' amour  pour  en supporter les  conséquences

      • Jeudi 14 Février 2019 à 05:21

        Merci Trublion

        L'Amour dont tu fais allusion vient de la part de l'entourage , c'est là qu'est le mystère de la relation dans le couple : comment ne pas être "seulement " l’infirmière, rester "l'amante " .Seule  une femme peut le faire !

        il faut être bien entouré, rester impliqué dans l'action, partager et surtout relativiser. 

        Au diable les heures à venir à moi le présent et le plaisir de partager ce moment.

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